Chemin des Petites-Terres
C’est le chemin le plus important à l’époque, plus important que la
route 138 actuelle qui était un chemin local.
Le Chemin des Petites-Terres est une portion du Chemin du Roy terminé en
1737 qui reliait Québec et Montréal.
Durant cette période, les Petites-Terres se peuplent presqu’en
entier. Les voitures de
poste circulent à l’année longue à Yamachiche et la livraison du
courrier est effectuée par Charles LeSieur.
Le Chemin du Roy est praticable même par les pires saisons étant
très bien entretenu localement.
Pourquoi le nom de « Petites-Terres ».
En se référant au volume de Monseigneur Napoléon Caron « Histoire
de la paroisse d’Yamachiche » de 1892, on mentionne « Les terres de ce
rang sont courtes, de là le nom, mais elles sont de qualité vraiment
supérieures ».
Le 6 octobre 2008, le Conseil municipal prolongeait le Chemin des
Petites-Terres de la traverse du chemin de fer (face à la Route de la
Chicane) jusqu’à la route 138 avec les règlements 339 et 340.
Cette portion de route portait auparavant le nom de rue
Belle-mare.
Le 6 juillet 2017, une annonce fut faite par le député provincial Marc
H. Plante concernant un octroi de 294 000 $ pour l’entretien du Chemin
des Petites-Terres. Ces
travaux furent complétés en 2019 durant la même période des travaux à la
« Mission », eaux usées, aqueduc amélioré avec bornes-fontaines et
asphaltage.
Nous avons plusieurs segments de routes qui rejoignent le Chemin des
Petites-Terres. À partir du
côté Est, route 138; rue du Parc Industriel; Route de la Chicane qui
fait le lien avec le Chemin des Caron; Chemin Rivière-du-Loup (carte
cadastrale 1844); Route du Pays Brûlé ouverte en 1811 qui fait le lien
avec le carrefour giratoire (route 138); et le rang Royal Nord de la
municipalité voisine qui est la continuité du Chemin du Roy.
Personnages importants :
Pierre Hérou (sans « x » pour le nom de famille) s’installa au
numéro civique 241 en 1705.
Nous retrouvons une plaque historique à cet endroit.
Sur l’aveu et dénombrement du fief Grosbois Ouest en 1723, nous
le retrouvons au lot numéro 1 sur notre territoire et ses terres
partaient de la Petite-Rivière Yamachiche (rue Gérin-Lajoie).
Cette famille fut très impliquée à travers l’Amérique du Nord par
les deux (2) frères Héroux, bâtisseurs d’églises.
Pierre Hérou fut l’un des douze (12) pionniers fondateurs
d’Yamachiche.
Antoine Gérin-Lajoie (1824-1882) demeurait au numéro civique 160 tout
comme son bisaïeul Jean Gérin qui fut dans l’armée de Montcalm alors que
Conrad Gugy, un autre personnage important dans notre histoire,
s’activait dans l’armée de Wolfe lors de la ba-taille des Plaines
d’Abraham en 1759. Antoine
Gérin-Lajoie fut celui qui écrivit le 1er grand roman du
Québec. On érigea un
monument (statue) à l’effigie de « Jean Rivard », roman d’Antoine
Gérin-Lajoie, dans la municipalité de Plessisville.
Il composa également la chanson « Un Canadien errant ».
Les trois (3) frères Gélinas, Joseph, Antoine et Luc avec leur père
Joseph qui demeuraient voisins d’Antoine Gérin-Lajoie ont joué un rôle
de 1ère importance comme fondateurs de St-Barnabé-Nord.
Nous avons également au numéro civique 141 une maison rouge unique en
région avec sept (7) meurtrières datant de 1745, c’est la Maison
Raymond-Ferron. Elle fut
restaurée et lambrissée de briques vers 1850 fabriquées sur place et ce
fut l’arrière-grand-père Claude Ferron qui dirigeait les opérations.
André Desaulniers
Mars 2020 |