Le Nouvelliste 19 août 1999

La Régie fait appel à des experts

Pour trouver de l'eau et protéger ses sources

Brigitte Trahan
Sainte-Ursule


La Régie intermunicipale d'aqueduc de Grandpré a décidé d'avoir recours à une sommité en matière d'hydrogéologie au Québec afin d'établir son potentiel en eau potable au gallon près et dénicher de nouvelles sources d'approvisionnement.

Le mandat d'environ 5000 $ a été confié à M. Pierre F. Gélinas, ingénieur, docteur en hydrogéologie et professeur en la matière à l'université Laval. M. Gélinas parcourra tout le territoire de la régie afin de voir s'il n'existerait pas d'autres sources disponibles pour l'alimenter à proximité de ses installations actuelles.

«On espère que la rivière Maskinongé ne fera pas partie des réponses qu'il nous donne ra » dit le président de la régie, M. Michel Clément.

M. Gélinas a été chaudement recommandé à la Régie. « C'est lui qui a enseigné à peu près à tous les hydrogéologues, au Québec. C'est aussi une personne impartiale », fait valoir M Clément.

La Régie aura recours à un autre expert, en pisciculture cette fois, afin de poursuivre les procédures d'injonction interlocutoire et l'action en injonction permanente entreprises contre M. Jacques Bélanger du domai ne Le Sapin vert de Sainte-Angèle-de-Prémont. « Nous pensons que M. Bélanger gaspille trop d'eau par rapport au nombre de truites qu'il a dans sa pisciculture », explique M. Clément.

La Régie a toutefois essuyé un premier échec en cour, dans ce dossier, la semaine dernière, le juge n'ayant pas été convaincu de l'urgence de mettre ces mesures en application. L'organisme a donc décidé de demander une suspension de l'audition de la cause, qui devait se tenir le 16 août, afin d'étoffer ses arguments.

_____________________

(cliquez ici pour fermer la fenêtre)