L'Écho 16 novembre 2018
 

Des municipalités souhaitent partager une ressource en loisir


Six municipalités de la région, dont Maskinongé, veulent augmenter l'offre d'activités de loisir et optimiser l'utilisation des infrastructures municipales.
Crédit photo : Photo Pier-Olivier Gagnon

Projet collectif dans la MRC de Maskinongé

MILIEU. Devant l’essoufflement des bénévoles, le manque de moyens financiers et dans le but d’animer davantage les infrastructures de loisirs de la région, des municipalités s’associent pour se partager une ressource professionnelle.

Depuis quelques années, ce dossier revient dans les priorités de certains conseils municipaux du territoire. Dernièrement, avec les travaux découlant de la mise en œuvre du Cadre de référence favorisant la qualité de vies des communautés, suite à certaines rencontres de travail relatives au renouvellement de la Politique Famille-Aînés et devant le constat fait par l’Unité régionale de loisir et de sport de la Mauricie, l’idée de mettre en place une ressource collective en loisir est revenue sur la table.

Ainsi, les municipalités de Maskinongé, Sainte-Ursule, Saint-Justin, Saint-Léon-le-Grand, Saint-Sévère et Saint-Élie-de-Caxton ont mandaté la MRC de Maskinongé afin qu’elle soumette une demande d’aide financière au ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire du Québec pour obtenir le financement nécessaire pour réaliser le projet.

«C’est beaucoup plus facile pour les municipalités qui ont une personne responsable des loisirs d’organiser des activités et de développer des projets. C’est un service de proximité supplémentaire qui peut être offert à la population et qui améliore la qualité de vie des citoyens. Des municipalités partagent déjà des ressources dans d’autres domaines et c’est un modèle qui fonctionne bien.

 Maintenant, un partage s’organise pour les loisirs», confirme Marjolaine Cloutier, agente de communication à la MRC de Maskinongé au moment de notre entretien.
Disposant déjà d’une certaine expertise et d’une ressource en loisir, la Municipalité de Yamachiche entend se joindre au projet à titre de municipalité collaboratrice.


Actuellement, dans la MRC de Maskinongé, neuf municipalités sont sans professionnel en loisir. «On voit que beaucoup de choses se passent dans des municipalités alors que d’autres sont plus orphelines. C’est un réel constat terrain qui amène les municipalités à vouloir développer ce volet», ajoute Mme Cloutier.


Dans sa demande d’aide financière, dont l’Écho de Maskinongé a obtenu copie, la MRC de Maskinongé fait valoir que le territoire possède déjà un historique de collaboration entre les organismes municipaux. «Le loisir et le sport a toujours été un lieu d’échanges entre les municipalités, et ce, bien souvent de façon informelle. On accepte la présence d’un citoyen d’une autre municipalité à nos activités et vice et versa. On participe à des rencontres afin d’échanger sur nos façons de faire ou sur l’expertise de chacun. Le temps est venu de mettre en place une structure de coopération plus adaptée à nos besoins», peut-on lire dans le document.


Si le dossier chemine comme prévu, la nouvelle ressource pourrait être embauchée en janvier prochain par les municipalités et sera hébergée à la MRC de Maskinongé. Les municipalités auront comme responsabilité de soutenir la mise en place d’actions visant la poursuite de la mobilisation quant à la création d’une entente intermunicipale en loisir. Cette nouvelle ressource devra également soutenir les bénévoles pour la réalisation d’activités de loisir dans chacun des milieux.