Le Nouvelliste 17 mars 2015

La navette vers Trois-Rivières est en place dans Maskinongé

L'annonce d'une navette entre Maskinongé, Louiseville et Yamachiche vers Trois-Rivières a été officialisée hier en présence de Valérie Bellerose, directrice générale de la Corporation des transports collectifs de la MRC de Maskinongé, d'André Vincent, patron des autobus Virage de Sainte-Ursule, et de Marc H. Plante, député de Maskinongé.

PHOTO: FRANÇOIS GERVAIS, LE NOUVELLISTE



MARTIN LAFRENIÈRE

(Louiseville) Les citoyens de la région de Louiseville qui veulent effectuer un aller-retour à Montréal au cours de la même journée par transport collectif peuvent maintenant le faire grâce à un nouveau service de navette interurbain vers Trois-Rivières.

La grande réduction des services d'Orléans Express depuis janvier faisait en sorte qu'un citoyen de Louiseville ne pouvait plus faire ce parcours durant la même journée. Par le biais d'une subvention allant jusqu'à 125 000 $ accordée par le ministère des Transports du Québec, la Corporation des transports collectifs de la MRC de Maskinongé prend la relève en offrant ce service sept jours par semaine.

La corporation vient de signer un contrat avec la compagnie Virage de Sainte-Ursule. Cette entreprise de transport par autobus mettra à la disposition des citoyens un minibus d'une quinzaine de sièges et de deux espaces réservés pour les personnes en fauteuil roulant.

Avec des départs très tôt le matin à partir de Maskinongé, de Louiseville et de Yamachiche, les utilisateurs pourront être à Trois-Rivières dès 7 h 10. Le voyage de retour quittera Trois-Rivières à 15 h.

Via le terminus d'Orléans Express de Trois-Rivières, ces gens pourront joindre Montréal en avant-midi. Ce scénario est maintenant impossible depuis que le service a été réduit à un seul départ par jour à partir du terminus de Louiseville vers la métropole, soit à 19 h.

«On a organisé une navette qui rejoint plusieurs transports comme celui d'Orléans Express. On souhaite que le service soit facile, car l'objectif est d'offrir un service complémentaire aux services existants», raconte la directrice générale de la corporation, Valérie Bellerose.

Soins médicaux, travail, formation, les raisons sont nombreuses pour inciter les citoyens à se prévaloir de cette navette au coût de 6 $ par embarquement. La corporation souhaite récupérer les quelque 2000 transports effectués chaque année à partir du terminus d'Orléans Express de Louiseville. La corporation cible également les gens qui s'organisent entre eux pour offrir du covoiturage.

«L'objectif est d'aller chercher le plus de gens possible. Notre objectif est d'offrir un service selon les besoins de la population», ajoute Mme Bellerose, qui n'exclut pas l'idée d'ajouter des départs vers Trois-Rivières si la demande est présente.

Ce projet-pilote d'un an fonctionne grâce au financement public. La pérennité de l'aventure passera par son succès d'utilisation et aussi par les orientations futures des instances décisionnelles.

Quatre entreprises ont présenté une soumission à l'appel d'offres lancé il y a quelques semaines par la corporation. André Vincent, patron de l'entreprise Virage, est convaincu du succès.

«Avec les besoins, le vieillissement de la population, j'ai bien confiance. Et on offrira un véhicule adapté pour les personnes en fauteuil roulant.»

Près de 10 personnes ont jusqu'à maintenant réservé leur place à bord de cette navette. Les gens intéressés à se déplacer via ce service doivent réserver leur place 24 heures à l'avance. Le délai est de 48 heures pour les personnes en fauteuil roulant.

S'il n'y a aucune réservation un jour donné, le bus prend tout simplement congé.

 

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