Martin Lafrenière
Louiseville — La décision annoncée par Saint-Étienne-des-Grès de
laisser tomber son bail de location en septembre 2015 au centre de
services de Saint-Thomas n'est pas accueillie avec joie par la
direction de la Caisse Desjardins de l'ouest de la Mauricie. Mais
cela n'entraînera pas automatiquement -la fermeture du comptoir
financier.
«On serait malheureux de perdre Saint-Étienne comme partenaire, mais
ça ne remet pas en cause notre présence là-bas. Un centre de
services ne peut pas rester trop grand à ne rien faire. Il faudra
trouver un autre locataire. Sinon, on verra dans le temps comme dans
le temps. L'objectif est de laisser des services avec le personnel
nécessaire selon la demande réelle. L'orientation n'est pas de
fermer le comptoir», assure le directeur général, Jacques Duranleau.
Ce dernier ne veut nullement mettre de pression sur les
municipalités en cause. Mais il souhaite que la situation se règle
autrement entre elles.
Isabelle demeure optimiste
Malgré le fait que Yamachiche ait toujours participé à cette entente
avec Saint-Étienne-des-Grès, elle risque de perdre un service de
loisirs pour ses citoyens qui habitent Saint-Thomas. Michel Isabelle
croit tout de même que les partenaires en viendront à une entente.
«Si Yamachiche est invitée à une rencontre avec Saint-Barnabé et
Saint-Étienne, on pourra être présent. J'ose espérer que le débat se
fasse parmi la population. Je suis optimiste de nature. L'entente
sera signée pour 2015. Nous, à Yamachiche, on va travailler dans ce
sens-là. Ce sont nos deux voisins. On est en très bons termes. C'est
dans l'intérêt du citoyen de Yamachiche et des autres municipalités
que cette entente continue.»
M. Isabelle partage l'avis de Michel Lemay en ce qui concerne le peu
de temps dont ont disposé les élus de Saint-Barnabé pour se faire
une idée sur le sujet.
«C'est certain que pour 2014, c'était peut-être trop court comme
délai entre l'élection et l'adoption du budget. Mais ça peut se
régler pour 2015.»•