Le Nouvelliste 11 avril 2013


Pas de moyens de pression chez Duchesne

La tenue de moyens de pression est suspendue jusqu'à nouvel ordre.

Photo: François Gervais


Martin Lafrenière

(Yamachiche) L'allure de la dernière journée de négociations entre la direction de Duchesne et le syndicat de ses employés amène celui-ci à suspendre la tenue de moyens de pression jusqu'à nouvel ordre.

Les deux parties étaient réunies mercredi en présence du conciliateur du ministère du Travail. D'après les propos de Luc Deschênes, la journée s'est bien passée.

 

«On trace un bilan positif de la journée. Face à notre mandat de grève, l'employeur n'a rien réglé aujourd'hui (hier), mais il y a une ouverture de discuter des deux points et de les régler», mentionne le représentant national du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (SCEP-FTQ).

 

Les deux points auxquels fait référence M. Deschênes sont le mode d'attribution des vacances et le processus de mises à pied temporaires. Pour la question des vacances, le syndicat veut que la prochaine convention contienne une règle à cette fin.

 

Le syndicat désire également que les mises à pied temporaires touchent premièrement les employés ayant le moins d'ancienneté à cette usine de Yamachiche. «L'employeur commence à démontrer de l'ouverture. On donne une chance au coureur. On met de côté toute menace de déclenchement de moyens de pression», continue M. Deschênes.

 

Si la discussion de mercredi s'était mal passée, le syndicat avait prévu déclencher des moyens de pression aujourd'hui. Devant la tournure des événements, tout est annulé. Selon le syndicat, le mandat de grève accordé par les syndiqués au comité de négociation a fait son effet. «Pour les moyens de pression, on verra plus tard. Notre but est de négocier et de régler les problèmes des travailleurs. Tant que ça avance, le mandat de grève va demeurer un mandat de grève.»

 

Les prochaines séances de négos auront lieu le 15 et le 18 avril en l'absence du conciliateur. Selon le représentant syndical, il serait surprenant que les deux parties réussissent à s'entendre sur un nouveau contrat de travail en deux rencontres.

 

 

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