«On a utilisé notre fonds de roulement pour payer nos employés. Si dans 15 jours nous n'avons pas plus de liquidité, nous allons devoir arrêter les activités temporairement. Ce n'est pas un licenciement, on va dire que c'est un ralentissement de travail», explique M. Picotte.
Les employés ont d'ailleurs été rencontrés à ce sujet. Certains ont déjà entrepris des démarches pour se trouver un nouveau travail. Un processus plus difficile pour environ 70% d'entre eux qui sont restreints, en raison d'une limitation physique ou intellectuelle.
Malgré la gravité de la situation, Yvon Picotte refuse de baisser les bras. Il demeure confiant qu'une entente avec des investisseurs surviendra bientôt.
«On est encore en discussion avec deux investisseurs. On reste optimistes», a-t-il souligné sans révéler les détails des pourparlers.
Rappelons que l'entreprise d'économie sociale, qui se spécialise dans la récupération, avait annoncé le 20 février un licenciement collectif à ses 210 employés de Yamachiche, prévu pour le 11 mai prochain, en raison de problèmes liés à la liquidité de l'entreprise.