L'Écho 20 mars 2013

 

Groupe RCM: le CLD s'en mêle

 

 

Le Centre local de développement (CLD) de la MRC de Maskinongé travaille présentement avec les partenaires du milieu afin d’éviter la fermeture du Groupe RCM et de sauver les 200 emplois qui s’y rattachent.

 

Après avoir participé à une rencontre avec les partenaires, le CLD de la MRC de Maskinongé peut affirmer que tous misent actuellement sur un plan de relance, incluant plusieurs scénarios de sauvetage. Le plan de relance qui sera mis en place au courant des prochaines semaines est d’ailleurs une exigeance du gouvernement du Québec à une aide financière.

 

À cet effet, les partenaires et le Groupe RCM convoqueront les médias à un point de presse au courant du mois d’avril afin de présenter l’état de situation du plan de relance.

 

Normand Ducharme, président du Groupe Conseil Norco a été mandaté pour piloter le plan de relance du Groupe RCM. Au dernier Conseil des maires de la MRC de Maskinongé, une résolution a été adoptée afin de demander au Gouvernement du Québec le soutien nécessaire ainsi que les ressources financières pour redonner une nouvelle vie à cette entreprise d’économie sociale qui valorise le développement durable avec une dimension humaine très importante.

 

Pour M. Lalonde, préfet de la MRC de Maskinongé et président du CLD, il est très important de sauver ce fleuron de l’économie sociale. «Les maires de la MRC de Maskinongé sont unanimes, le Groupe RCM doit se relever de cette situation. Nous allons mettre tous nos efforts à travers notre CLD, leader du développement économique, afin de participer activement aux solutions de relance qui seront envisagées tout en conservant la mission sociale de l’entreprise.»

 

Le CLD de la MRC de Maskinongé a aussi fait une résolution afin d’accorder un moratoire de paiement à l’entreprise d’Yamachiche.

 

Simon Allaire, directeur général du CLD, mentionne que les partenaires mettront tout en oeuvre pour sauver les emplois du Groupe RCM. «Nous sommes optimistes par rapport aux scénarios qui s’offrent à nous. Les partenaires se déploient actuellement pour examiner toutes les avenues possibles afin de régler la situation. Notre territoire ne peut se permettre de perdre 200 emplois. On se doit de travailler ensemble sur les différents scénarios qui seront choisis. Nous croyons que nous faisons partie intégrante de la solution. Notre objectif est d’assurer la pérennité de l’entreprise tout en conservant sa mission sociale».



 

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