Depuis plus de deux ans Groupe RCM travaille à mettre en place un nouveau procédé industriel destiné à transformer les pellicules de plastique et les emballages multicouches pour en faire une résine de plastique 100% post consommation.

 

Avec l’aide du Centre de recherche industrielle du Québec et de partenaires tels que Tetra-Pak, Jus Lassonde, Natrel et Recyc-Québec, l’entreprise de Yamachiche avait pourtant réalisé un important projet d’investissement de plus de quatre millions de dollars. Ce projet novateur devait placer Groupe RCM à titre de leader dans le domaine du recyclage des pellicules de plastique et emballages multicouches, produits mal aimés de la récupération.

 

«Malheureusement, les délais trop longs associés au développement de ce nouveau procédé industriel ont engendré des coûts de recherche et développement trop importants pour la capacité financière de l’entreprise d’économie sociale», a fait savoir le directeur général, Michel Camirand, par voie de communiqué.

 

De nombreux problèmes liés aux délais de livraison des équipements, au rodage et au développement forceraient l'employeur à prendre une telle mesure.

 

«Il n’existe pas de programme d’aide à la recherche et au développement destiné aux organismes à but non lucratif tel que le programme de crédit d’impôt pour la recherche et le développement», s'est plaint M. Camirand.

 

Par ailleurs, le Groupe RCM étudie quelques scénarios qui pourraient lui permettre de consolider sa position et de sauver les emplois des personnes handicapées.

 

«La préoccupation du conseil d’administration présidé par M. Yvon Picotte est de sauver le plus grand nombre possible d’emplois. Tous les efforts de l’équipe de direction sont axés sur l’objectif d’éviter la fermeture de l’usine de Yamachiche», conclut-il.

 

Pour le moment, l’opération du centre de tri de Récupération Mauricie de Saint-Étienne-des-Grès n’est pas remise en cause.