L'Écho 29 octobre 2012

Jean-Sébastien Fugère est «déçu» de ses résultats

Photo: Collaboration spéciale.

Jean-Sébastien Fugère, lors de sa compétition à Taïwan.

 

Publié le 10 Octobre 2012
Publié le 29 Octobre 2012
Pierre-Louis Paquin

 

 Le véliplanchiste originaire de Yamachiche, Jean-Sébastien Fugère n’a pas connu le succès espéré à Taïwan où il participait au Championnat du monde RS:X dans la flotte des moins de 19 ans dans la semaine du 22 au 27 octobre. N’ayant pu faire mieux qu’une 36e position, il souhaite se servir de son expérience pour améliorer son sort lors de futures compétitions.

 

Avant de prendre l’avion pour le Championnat du monde, cette fois, dans la classe Kona, à Maspalomas, dans le sud de l'île de Grande Canarie en Espagne, dès le 2 novembre, Fugère nous a transmis un résumé de son expérience à Taïwan.

 

«Bonjour, je vous écris à la fin de ma dernière compétition internationale de RS:X junior 8.5. N'ayant atteint que le 36e rang déçu de mon résultat, je sors tout de même avec la tête haute de cette compétition de haut niveau. Arrivant dans un environnement totalement différent du Canada, j’ai vite dû apprendre à naviguer dans des conditions de vents extrêmes. Pendant quatre jours à l'entraînement, je ne faisais que m'habituer à du jamais vu. Lors de la première journée de course, nous avons eu un vent très léger. Vous comprendrez que j’étais très surpris et déboussolé, puisque pendant une semaine nous avions eu des vents de plus de 50 km/h et que là, les vents soufflaient à moins de 10 km/h. Par la suite, nous avons eu toutes sortes de conditions. Ayant une vitesse correcte, j’avais par contre des problèmes tactiques. Avec mon entraîneur, Dominique (Vallée), nous avons cerné toute la semaine mes défauts pour faire un plan d'entrainement solide pour ma prochaine coupe du monde à Miami en janvier. La dernière journée de course fut pour moi très émotive, car j’ai appris la mort de mon grand-père la veille. Vous comprendrez que j’ai eu de la difficulté à prendre le départ avec le sourire, mais j’ai tout de même fait de mon mieux. Je suis fier de ce que j’ai pu obtenir ici, mais je suis encore plus heureux d’avoir pu autant apprendre et cerner mes erreurs. Je serai donc prêt, en janvier, à prouver que j’ai ma place sur le circuit. Je ferai des stages d’entraînement renforcés avec des partenaires d’entraînement de niveau avancé pour apprendre et parfaire ma technique.»

- Jean-Sébastien Fugère


 

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