Martin Lafrenière

Yamachiche — S'il n'en tient qu'aux élus de Yamachiche, le dossier de l'assainissement des eaux usées dans le secteur Rivière-duloup sera réglé cette année. Le conseil travaille sur ce projet de deux millions de dollars depuis environ cinq ans. Le dossier est plus compliqué que prévu, étant donné les nombreux règlements à suivre afin de répondre aux exigences du gouvernement dans le but de recevoir des subventions. «On ne peut pas être contre le fait que l'argent des contribuables doit être utilisé à bon escient.   Mais chez nous, c'est un cas particulier. On a deux villages dans la même municipalité et ce village a une densité de population. Il y a plus de 100 maisons. Et c'est un milieu défavorisé», note Michel Isabelle, le maire de Yamachiche. Depuis quelques années, certai- nes maisons sont équipées d'installations septiques conformes. Mais d'autres continuent de rejeter les eaux usées dans la nature.

PHOTO ÈVE GUILLEMETTE Michel Isabelle, maire de Yamachiche.

 

 

«Le problème est qu'il y a des propriétaires qui sont incapables de se conformer, faute de grandeur de terrain»

 
«Le problème est qu'il y a des propriétaires qui sont incapables de se conformer, faute de grandeur de terrain. L'évaluation préliminaire est de deux millions, mais on est à refaire les calculs. On espère que ces gens n'auront pas une facture plus élevée que les gens dont les maisons sont déjà desservies. Il faut régler ça cette année, ça a assez duré», ajoute M. Isabelle, dont l'objectif est de limiter les coûts à quelques centaines de dollars par année.

Toujours dans le domaine du traitement des eaux usées, la bonne performance dans le domaine de la construction résidentielle force l'administration municipale à réfléchir à l'efficacité de son système actuel.

«On pense à ajouter un troisième étang. Dans le secteur en face de l'hôtel de ville, 18 terrains ont été vendus et il y a 12 maisons construites. Quand le secteur sera plein, les étangs vont suivre la même courbe. On va mener des études. Il faut voir 20 ans à l'avance», analyse le maire.

Dans le secteur des loisirs, on pense à poser un toit à la patinoire municipale. On réfléchit également à asphalter le plancher de la patinoire de façon à pouvoir l'utiliser davantage. Des subventions pourraient venir en aide à la réalisation de ce projet.*