Le Nouvelliste 21 octobre 2010
 

RCM inaugurera ses équipements de recyclage

Brigitte Trahan

(Yamachiche) Le Groupe RCM inaugurera ses nouveaux équipements de recyclage, le 27 octobre, en compagnie de ses partenaires, Tetrapak, A. Lassonde inc., Natrel et Recyc-Québec.

RCM prévoit atteindre un volume annuel de quelque 12 000 tonnes métriques de pellicules de plastique et de contenants multicouches et les transformer, grâce à un traitement thermocinétique ultrarapide, en granules de polyéthylène de basse densité.

Ces granules pourront ultérieurement être utilisées par d'autres entreprises pour fabriquer une foule d'objets utiles comme des pots de fleurs, des traverses de chemin de fer et des palettes. Les granules seront commercialisées au Canada et aux États-Unis.

Jean-Guy Doucet, le président de Récupération Mauricie, explique qu'en «termes économiques, c'est fort intéressant.»

Le prix des granules se situe en effet autour de 1200 $ la tonne alors qu'il n'avait été calculé qu'à 700 $ ou 800 $ la tonne dans le plan d'affaires, se réjouit-il.

«Du côté environnemental, c'est encore plus intéressant parce qu'on prend une matière qui n'était pas récupérée vraiment et on lui donne une valeur ajoutée importante», dit-il. D'ailleurs, la quantité de matières résiduelles qui n'iront plus à l'enfouissement grâce à ce procédé équivaut à 2000 camions à benne annuellement.

«On est les seuls à le faire», précise Jean-Guy Doucet.

«On vient d'apprendre - mais c'est à l'étude - que parce qu'on récupère des choses qui allaient à l'enfouissement et qui étaient vraiment nocives pour l'environnement, on va probablement avoir des crédits de carbone», ajoute-t-il. «ça peut représenter des centaines de milliers de dollars.»

Tout va donc bien dans le meilleur des mondes pour Récupération Mauricie, organisme que se partagent le Groupe RCM et la Régie de gestion des matières résiduelles de la Mauricie, tant et si bien qu'on a dû ajouter un quart de travail de soir pour fournir à la demande «et on est en train d'augmenter le nombre d'emplois aussi», précise M. Doucet.

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