L'Écho 25  mars 2010

Gérard Montour reçoit l’Ordre du Mérite coopératif et mutualiste québécois 


Dans l’ordre habituel : M. Serge Riendeau, président d’Agropur coopérative, M. Gérard Montour, récipiendaire et Mme Hélène Simard, pésidente-directrice générale du Conseil québécois de la coopération et de la mutualité.

 

 

Lors d'un banquet tenu à l’occasion des assises annuelles du Conseil québécois de la coopération et de la mutualité qui se tenait à Montréal le 8 mars dernier, M. Gérard Montour de Yamachiche a reçu une importante reconnaissance de ce mouvement, soit le 3e degré de l'Ordre du Mérite coopératif et mutualiste québécois.

 

Créé en 1948, l'Ordre du Mérite coopératif québécois est décerné à des personnes qui ont rendu des services exceptionnels au mouvement coopératif dans le domaine des idées ou dans celui des faits, soit par des travaux de recherche, la publication d'ouvrages, la création de bourses ou de donations, soit encore par un souci constant de répondre ou d'appliquer les principes de la coopération, soit enfin par leur dévouement spécial au mouvement. Étant un producteur de lait, M. Montour est alors devenu membre de la Coopérative agricole du Canton de Granby en 1970. Avant d’être élu pour la première fois en 1984 administrateur de la coopérative, devenue Agropur, il s’était impliqué au niveau de la coopérative en participant à sa vie associative à titre d’animateur et par la suite de délégué.

 

Il avait débuté son implication civile et sociale au début des années soixante en étant d’abord membre de la Jeunesse Rurale Catholique locale et diocésaine. Plus tard, il a été membre du comité d’école et de parents de l’école de Yamachiche et conseiller municipal de cette municipalité pendant deux ans. Il s’est aussi impliqué en agriculture en ayant été président de l’UPA de son secteur en 1980 et 1981 et membre fondateur de la Coop Agrivert en 1990.

 

Coopérateur émérite, M. Montour a également été membre du conseil d’administration d’Agropur entre 1984 et 2004. Au cours de ses vingt années d’implication au sein de la coopérative, il y a joué plusieurs rôles déterminants. En effet, il a été élu membre du comité exécutif dès 1989 et par la suite à chaque année jusqu’en 1998 et de 2002 à 2004. Il fut également vice-président d’Agropur de 1994 à 1998 et au cours de la dernière année de son dernier mandat à titre d’administrateur, soit en 2004. Il faut aussi souligner que le conseil d’administration de la coopérative a choisi M. Montour pour qu’il agisse à titre de chef de la direction par intérim de la coopérative pendant les quelques semaines ayant précédées la nomination de M. Pierre Claprood à ce poste.

 

Gérard Montour a aussi été nommé administrateur de Natrel Inc. entre 1991 et 1998 et en fut le président du conseil d’administration de 1994 à 1998. Il a aussi été désigné par ses pairs pour représenter Agropur au sein de Novalait Inc., une entreprise propriété de l’industrie laitière québécoise visant le financement de la recherche dans ce secteur.

 

M. Montour a été un des acteurs de l’évolution d’Agropur. Au cours de ses mandats, le chiffre d’affaires de la coopérative est passé de 721 millions $ en 1984 à 1.9 milliard vingt ans plus tard, années au cours desquelles les activités de la coopérative se sont étendues au Québec, au Canada et aux États-Unis. Homme de peu de mots, M. Montour a toujours fait sa marque en partageant sa vision basée sur les valeurs de la coopération et un sens aigu de la pérennité de l’organisation.

 

Il a de plus été nommé «Bâtisseur» en 2006 lors d’un Gala hommage à l’agriculture honorant les agriculteurs de la relève et les bâtisseurs s’étant distingués par leur implication dans leur secteur d’activité.

 

Mentionnons que le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité représente l’ensemble des organisations coopératives sectorielles et régionales du Québec qui compte plus de 3 300 coopératives et mutuelles qui génèrent plus de 90 000 emplois. Ces entreprises participent activement au développement économique et social du Québec. Avec plus de 160 milliards $ d’actifs, ces coopératives et mutuelles ont un taux de survie doublement supérieur aux autres formes d’entreprises.(S.J)

 

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