L'Écho 22 juillet 2009 |
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Des activités religieuses et familiales Sandra Jacob
De plus, une portion récréative
s’ajoute à la fête. Cette portion des célébrations permet d’amener sur place
des familles, des jeunes et des moins jeunes, qui viennent participer à des
activités ou encore, assister comme spectateurs à d’autres manifestations.
C’est donc un rendezvous, au Parc AchilleTrahan, afin de participer à cette belle occasion de rencontrer et de fraterniser.
Venez en grand nombre, c'est gratuit!
Un peu d'histoire Trois siècles de foi: une tradition de ferveur religieuse La tradition veut que les premiers colons e Bretagne, en France, aient apporté hez nous la dévotion à Sainte-Anne. Fait marquant dans cette histoire, c'est qu'un jour, se voyant en péril d'un naufrage sur le fleuve, des marins bretons firent le voeu d'ériger à Sainte-Anne une chapelle sur les rives en son honneur. Ils abordèrent à Beaupré et là, ils accomplirent leur promesse en 1658. Encore aujourd'hui, ce lieu est un endroit de pèlerinage. C'est en 1711 que fut confiée la protection de Sainte-Anne la communauté naissante de Yamachiche. Et elle n'est pas la seule paroisse à être confiée à cette grande sainte. On en dénombre une quarantaine au Canada. Et une vingtaine de municipalités portent ce nom dans leur appellation.
À l'époque des pèlerinages, on raconte certaines guérisons subites. D'ailleurs, plusieurs viennent chaque année pour remplir une promesse suite à des grâces obtenues. Dès le début des fes tivités à Yamachiche, la population a joint les activités de prières et activités récréatives. Jusqu'au jour où un certain curé, Thomas Kimber, s'est plaint dans une lettre à son évêque que le volet récréatif avait pris trop d'ampleur et que les pèlerins abusaient des bonnes choses! De là, l'évêque de Québec, Pierre Denault, en 1801, répondit au désir du curé en suspendant les pèlerinages à Sainte-Anne. Ce n'est que 40 ans plus tard que les pèlerins reprirent les activités, prouvant ainsi que Sainte-Anne avait continué à régner dans le coeur des habitants de Yamachiche. C'est donc à partir de 1843 que les fidèles eurent la possibilité de vénérer une relique de Sainte-Anne. La statue dans le cimetière est objet de dévotion puisque son histoire est édifiante à plusieurs égards. Elle fut sculptée par un artiste québécois pour être placée au faîte de l'église paroissiale en 1832. en 1876, ayant subi les injures du temps, les paroissiens ne voulurent pas s'en départir et lui érigèrent un monument dans le cimetière. Les évêques demandèrent donc en 1876 au pape Pie IX de proclamer Sainte-Anne Patronne spéciale de la province de Québec.
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