Le Nouvelliste 7 juillet 2008 |
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«Éclyps» en pleine transformation Du nouveau à quelque 40 % pour meubler les tableaux Linda Corbo Shawinigan — À pareille date l'an dernier, sur le site extérieur de la Cité de l'énergie, le trac était passablement plus grand que ce que l'on y vit présentement. Au fil des trois semaines qui précèdent la grande première d'Éclyps, prévue pour demain, les répétitions ont beau avoir été résolument intenses, la nervosité n'était pas au rendez-vous.
Hormis quelques petites modification au texte, l'histoire demeure la même, mais l'environnement sera modifié, incluant la distribution. Pour lui, il s'agissait, d'une part, de remplacer les départs d'acrobates réclamés à l'extérieur du pays, dont un en Suisse et un autre en Chine, mais aussi de servir les nouveaux tableaux imaginés. «En fait, ce sont les disciplines qui décident des acrobates du show.» Sur la douzaine d'acrobates de l'an dernier, cinq seulement sont de retour pour une deuxième saison, les autres en étant à leur initiation sur le site de la Cité de l'énergie. Agréable cuvée 2008 Devant les acrobates qui virevoltent en répétition, il a toujours ce vertige qui l'incite à fréquence régulière à s'éloigner du plateau, ou à ne pas regarder tout bonnement. Récemment, les deux clowns lui ont d'ailleurs causé quelques palpitations en créant une cascade conçue spécialement pour lui donner la frousse. Il n'est jamais rien arrivé de fâcheux en show, sauf une fois l'an dernier, en répétition, lorsque les dix personnes qui s'empilent dans le numéro de vélo acrobatique se sont écrasées, rapporte-t-il. Un incident qui fut sans blessure toutefois. Ceci dit, ce n'est pas Dame Nature qui leur facilite le travail cette année et plusieurs répétitions se sont déroulées sous la pluie. «La température? Fait chier», lance Martin Larocque tout de go. Le metteur en scène s'attache de plus en plus à ce lieu de travail. «J'avais
hâte de revenir ici, hâte de recommencer.» Assez d'ailleurs pour
imaginer une suite après Éclyps, dans quatre, cinq ou six ans. Il a déjà
commencé à lancer des idées en ce sens à l'auteur Bryan Perro, et au
directeur des lieux, Robert Trudel. «Ils ont fait confiance à mon
incompétence et je vais leur en être éternellement reconnaissant.»• |