Ça Parle au Diable 3 mai 2008
Portes ouvertes à la Caserne des pompiers d'Yamachiche
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350 visiteurs, dont plusieurs chefs pompiers et adjoints des municipalités
environnantes, se sont présentés le dimanche 6 avril 2008 à la journée Portes
ouvertes tenue par la Municipalité d'Yamachiche et la brigade incendie
d'Yamachiche.
Le préfet de la MRC de Maskinongé, monsieur Jean-Paul Diamond, le Président du
Comité de sécurité publique de la MRC de Maskinongé, monsieur Guy Richard, le
directeur du service incendie d'Yamachiche, monsieur Denis Villemure et le maire
d'Yamachiche, monsieur Michel Isabelle, se sont adressés aux personnes
présentes.
C'est le maire suppléant de la Municipalité d'Yamachiche, monsieur Pierre
Bourassa, qui agissait à titre d'animateur et celui-ci n'a pas manqué d'y aller
de petits topos amusants et instructifs mettant en valeur l'esprit de «
patenteux » si caractéristique aux pompiers d'Yamachiche.
Le Garage Laurent Maillette et le Dépanneur Clair de Lune a offert le dessert et
le café à toute la population, un excellent buffet du traiteur Denis Lampron
était offert gratuitement par la municipalité, le couple Julie Pellerin et
Louis-Patrick Vézina avaient préparé un diaporama d'ambiance.
8 avertisseurs de fumée ont été tirés au sort et les gens en place ont
particulièrement apprécié la présence du pompier Pierre Gélinas, actuellement en
convalescence, et du pompier retraité Gilles Bellemare.
Les gagnants des avertisseurs de fumée sont : Marc Armstrong, Claire Maillette,
Carmen Trahan, Huguette Trahan, Denis Plante, Gérard Langlais, Paul Carbonneau
et Julie Desaulniers. Créée en 1942, la brigade incendie d'Yamachiche compte 19
pompiers sous la direction de monsieur Denis Villemure et couvre la totalité du
territoire d'Yamachiche ainsi qu'une partie de la Municipalité de Saint-Sévère.
Forte d'ententes intermunicipales avec les municipalités et villes voisines, la
brigade incendie d'Yamachiche bénéficie également des services de pinces de
désincarcération de la Municipalité de Maskinongé.
La caserne incendie d'Yamachiche a été construite en 1961 à un coût de 9 000$,
entièrement subventionné. En 1990, un premier agrandissement est réalisé en
corvée, par les pompiers du temps, pour à peine 10 000$.
L'ajout actuel aura coûté 176 000S. C'est en 1967 que Yamachiche s'est dotée de
ses deux premiers camions incendie. On a ajouté une unité d'urgence en 1990, un
camion citerne en 1993 (dont nous nous sommes récemment départis pour le
remplacer par le nouveau camion) et un camion autopompe en 1998.
Le nouveau camion autopompe citerne a coûté 310 000.$ et le camion porteur est
un modèle 2008, muni d'un système anti-pollution répondant aux critères de
protection de l'environnement.
Pour rencontrer ces coûts, la Municipalité d'Yamachiche avait créé une réserve
en 2004 qui lui a permis d'accumuler 104 445$ et a procédé à un règlement
d'emprunt de 300 000$, assumant la différence à même son fonds général.
Mais ces coûts, bien que précis, ne reflètent pas totalement la réalité
puisqu'encore une fois, comme il est de tradition de le faire à la brigade
incendie d'Yamachiche, les pompiers se sont impliqués en multipliant des
trouvailles qui ont fait économiser de l'argent et permis des équipements plus
performants.
La nécessité de deux '-camions autopompes, munis de réservoirs, es: palliatif
pour les secteurs de la. campagne qui ne peuvent être dotés de bornes-fontaines
car les diamètres de conduites d'aqueduc y sont insuffisants.
La caserne incendie a maintenant une superficie de 2 567 pieds carrés et sa
position stratégique permet des interventions rapides.
Tous les pompiers d'Yamachiche, à l'exception du nouveau candidat recruté il y a
deux mois, ont complété leur formation.
Rappelons qu'un pompier à temps partiel ne fait pas qu'un 8 heures par jour. Un
pompier à temps partiel est de services 24 heures sur 24, à moins de 10 minutes
d'un sinistre et est empreint d'un sentiment d'appartenance et d'une indéniable
volonté de rendre service à sa municipalité locale et à sa région
d'appartenance.
Monsieur le maire Michel Isabelle a rappelé à l'assistance que cet
agrandissement et ce nouveau véhicule symbolisent bien : «La ferme volonté des
municipalités rurales à demeurer autonomes, tout en collaborant aux actions
régionales ».