Le Nouvelliste 3-4 mai 2008

Louiseville et Yamachiche, ses ports d'attache

Montréal (LC) — Lorsqu'il étudiait à Jonquière, Jean-François Biais était l'un des rares étudiants de l'extérieur à retourner chez lui à chaque week-end, pour aller faire de la télévision communautaire. «Huit heures de route ne me dérangeaient pas pour aller faire quatre heures de quilles», sourit-il. Or aujourd'hui qu'il évolue à Montréal, il fait encore de même, et revient à toute occasion respirer l'air de la Mauricie, dans son chalet de Yamachiche cette fois.

En fait, Jean-François Biais a conservé ici toutes ses petites habitudes. La mécanique de son auto se fait chez son garagiste de toujours, à Louiseville. Et lorsque son comptable lui demande pourquoi diable tous ses comptes sont encore à Louiseville, il répond sa logique bien à lui. «Parce que c'est chez moi!» Enfin, c'est aussi en Mauricie qu'il retrouve son noyau de musiciens, au coeur d'un band qui est composé des mêmes amis que lorsqu'il avait 15 ans, et dont il est le batteur.

Biais a commencé à jouer de la batterie à l'âge de 7 ans, a évolué au Conservatoire de musique de Trois-Rivières avant de gagner le Cégep de Jonquière, et n'a jamais cessé de cultiver son goût pour la musique. Un goût qui lui a d'ailleurs pavé la voie plus souvent qu'à son tour en télévision, que l'on pense aux talk-shows de fin de soirée, où la musique était importante, et plus que jamais maintenant sur Belle et Bum et Le Match des étoiles, où il peut aisément parler le même langage que les artisans de la musique.

Or que ce soit pour la musique ou pour la télévision, Jean-François Biais est catégorique, il reviendra vivre un jour en Mauricie. «Si je passe tout droit et que je ne retourne pas à Yamachiche, je vais vraiment avoir l'impression de rater ma vie», dit-il. Sauf que pour le moment, il enchaîne trop rapidement les contrats pour se le permettre.

«Et les contrats, je les aime tous, c'est ça mon problème. Faut que je règle mon côté carriériste avant.»•

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