Le Nouvelliste 1 février 2007 Le milieu devra aider au redémarrage Georges Dulac s'attend à un règlement d'ici deux semaines chez ATRAHAN Martin Lafrenière
Trois-Rivières — Georges
Dulac s'attend à ce que le conflit chez ATRAHAN se règle d'ici
les deux prochaines semaines. Mais pour assurer le redémarrage
des activités dans des conditions optimales, le milieu devra se
mobiliser et il est prêt à s'impliquer personnellement dans ce
mouvement.
M. Dulac dit avoir fait du lobbying auprès de la partie patronale et auprès du syndicat des Travailleurs unis de l'alimentation et du commerce. Les discussions ont essentiellement porté sur la situation des producteurs de porcs depuis le déclenchement de la grève, le 5 octobre. Et afin d'accentuer la pression, M. Dulac espère que le gouvernement du Québec se mêlera de tout ce qui frappe l'industrie porcine. Cela inclut la fermeture de l'abattoir de Vallée-Jonction, la grève chez ATRAHAN et la faiblesse des prix offerts aux producteurs de porcs pour leurs bêtes. «Le gouvernement doit s'impliquer. Il doit repenser ce qu'il veut faire de l'industrie. D'ici le 25 mai, il faut trouver assez de place pour abattre nos porcs. Sinon, ça va craquer.» Selon M. Dulac, 25 % des 120 producteurs de porcs mauriciens vont rendre les armes d'ici six mois si rien n'est fait pour améliorer leur sort. Le règlement attendu chez ATRAHAN permettra à tous ces joueurs de l'industrie de reprendre leur souffle.
«On envoie 16 000 porcs par
semaine chez Trahan. Depuis la grève, ces porcs ont été
envoyés chez Olymel et à d'autres abattoirs. Si ça ne se
règle pas chez Trahan, avec les abattoirs de Saint Valérien
(qui va fermer en mars) et de Vallée-Jonction, ça équivaut à
50 % des porcs produits au Québec», a mentionné M. Trahan,
en soulignant que les abattoirs doivent être bien équipés et
doivent compter sur du personnel compétent pour être
rentables. Peu d'informations ont filtré de cette journée, mais il se peut que les deux parties se retrouvent à nouveau aujourd'hui pour poursuivre les discussions. |