Le Nouvelliste 23 février 2007 Des efforts en vain à Yamachiche Marie-Eve Lafontaine Yamachiche — Le secteur à fouiller est immense et après une semaine, la famille et les amis sont à bout de souffle. Quelques bénévoles ont pris la relève, hier. Ils étaient une dizaine, hier matin, à ratisser les lieux.
Cette corporation à but non lucratif est appelée à participer à des recherches partout au Québec. Elle intervient en moyenne une trentaine de fois par année, à la demande de familles ou de corps policiers. M. Dunphy comprenait mal, hier, pourquoi la police n'a pas contacté son organisme plus tôt. «Quand ils nous appellent, il est toujours trop tard. Il n'y a pas beaucoup de collaboration», déplore-t-il. D'ailleurs, ce n'est même pas la Sûreté du Québec qui a appelé l'organisme, mais un oncle de Philippe. Quelques amis de la famille ont également pris part aux recherches, hier. «Son grand-père est venu chez nous, hier. Ça m'a touché. Ça me fait bien de la peine ce qui est arrivé. C'est un gars tellement travaillant. Il ne peut pas être loin à moins qu'il ait été enlevé», estime M. Camille Longpré, de Sainte-Ursule. Malgré tous les efforts déployés, Philippe Lajoie demeure introuvable. «On va demander à Saint-Antoine-de-Padoue de nous aider», lance Mme Nathalie Forcier, de Saint-Léon-le-Grand, une amie de Mathieu, le frère à Philippe. «C'est terrible ce qui arrive. Il fallait que je vienne, que je fasse ma part. J'aimerais beaucoup qu'on le retrouve pour Mathieu et sa famille», ajoute-t-elle, enfoncée dans la neige jusqu'aux genoux. Elle était accompagnée de Nathalie Béland. «Il est comme quelqu'un de la famille. C'est sûr que ça nous touche. On essaie d'aider.» Rappelons que Philippe Lajoie, âgé de 23 ans et originaire de
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