L'Écho 17 janvier 2007
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Par Jean-Paul Plante


Le Pdg Denis Trahan déçu de la tournure des événements

Conflit chez ATRAHAN Transformation d'Yamachiche

Ceux et celles qui croyaient en un règlement du conflit avant ou peu après la période des fêtes chez ATRAHAN Transformation d'Yamachiche n'auront pas vu juste. Loin de là !

La grève des quelque 200 employés syndiqués de l'entreprise d'Yamachiche se poursuit toujours et, si l'on en croit les propos du Président et directeur général, M. Denis Trahan de même que ceux du conseiller syndical des employés, M. Yves Dupont (voir autre article), le fossé est large entre les deux parties…

Déception

Dans un communiqué daté du 15 janvier, M. Denis Trahan fait état des 22 rencontres qui ont eu lieu et des discussions qui ont essentiellement tourné sur les libérations syndicales.
M. Trahan mentionne que plusieurs offres patronales ont été déposées, basées sur des conditions qui se comparent avantageusement à 100 % des entreprises québécoises similaires et qui bonifient de façon significative la convention existante. « Malheureusement, aucune entente n'est intervenue », souligne-t-il.

M. Denis Trahan, Pdg d'ATRAHAN Transformation. Photo, archives L'Écho de Maskinongé
 
 

Celui-ci ajoute que la presque totalité des rencontres ont eu lieu en présence de conciliateurs du ministère du Travail qui proposent « des méthodes de négociation raisonnée.» Comme lors de la rencontre du 24 novembre 2006 avec la haute direction de la conciliation du ministère du Travail, mercredi dernier, ajoute M. Trahan, « nous jugeons que le syndicat a encore fait en sorte que le processus de conciliation achoppe. Nous sommes déçus, puisque la partie syndicale s'était engagée à discuter des problèmes de fond afin de trouver des solutions communes. »

Efforts

M. Denis Trahan poursuit en ces termes: « Nous considérons avoir fait de grands efforts pour dénouer l'impasse. En effet, nous avons écarté la convention actuelle (1ère), signée et acceptée par près de 100 % des salariés, il y a seulement trois ans. Basée sur cette période d'adaptation et d'ajustement, notre entreprise de 50 ans d'expérience propose des améliorations notables. »
M. Trahan dit espérer une reprise des négociations, empreintes de discussions positives et de confiance mutuelle.

« Compte tenu que nous sommes absents du secteur porcin depuis le 5 octobre dernier, nous souhaitons des développements positifs à court terme afin de pouvoir préserver de bonnes conditions de travail à tous nos employés et faire face au difficile défi actuel du marché porcin ».

Comme on peut le constater, il ya encore beaucoup de chemin à parcourir avant d'en arriver à une entente qui permettrait aux quelque 200 travailleurs syndiqués de reprendre leur travail dans ce conflit qui s'achemine vers un quatrième mois d'existence.
 

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