L'Écho 30 novembre 2006
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Par Jean-Paul Plante

« La stratégie syndicale semble une lutte à finir »

Selon le Pdg de ATRAHAN Transformation

 
Dans une communication reçue au bureau de L'ÉCHO de Maskinongé, M. Denis Trahan, Président directeur général de ATRAHAN Transformation, commente la situation qui prévaut actuellement à l'entreprise du Chemin des Acadiens à Yamachiche, où les quelque 200 travailleurs syndiqués ont déclenché une grève, le 5 octobre dernier.
 


M. Denis Trahan Photo Archives L'ÉCHO

M. Trahan, à qui L'ÉCHO avait logé quelques appels au cours des dernières semaines, sans obtenir de retour, mentionne que dans le but de faciliter les négociations, il s'était refusé à tout commentaire public. « Il nous apparaît maintenant important d'apporter certaines clarifications », laisse-t-il savoir.

Il rappelle la première convention collective conclue, il y a trois ans, avec les TUAC (travailleurs unis de l'alimentation et du commerce), section locale 1991-P, ratifiée par l'ensemble des salariés. « Comme toute première convention, une période d'ajustement et d'adaptation s'est avérée nécessaire pour les deux parties », écrit M. Trahan.

Lutte à finir
Le Pdg mentionne que ce constat fait, la direction de l'entreprise comptait beaucoup sur les pourparlers reliés au renouvellement de la première convention pour « améliorer, avec les représentants du même syndicat, les règles qui gouvernent nos relations de travail et, ce faisant, résoudre les frustrations vécues de part et d'autres pendant la durée de cette première convention. »

M. Trahan ajoute: « Malheureusement, durant le processus de négociation et de conciliation, nous n'avons pas été en mesure d'établir un tel dialogue avec le syndicat, ce dernier ayant déclenché une grève générale illimitée le 5 octobre 2006. »

« Pour sortir d'impasse, nous avons suggéré des modalités plus que raisonnables qui ont, jusqu'à présent, été globalement rejetées par le syndicat. La stratégie syndicale semble une lutte à finir basée sur l'imposition d'une toute nouvelle convention collective. Les conditions de travail et les coûts demandés mettent sérieusement en péril la viabilité et la survie de l'entreprise et, conséquemment, les emplois des salariés », précise le Pdg de l'entreprise familiale qui existe depuis 50 ans.

M. Trahan conclut en ces termes: «ATRAHAN Transformation inc. espère toujours poursuivre de bonne foi le processus de négociation visant à conclure une convention collective offrant à ses employés des conditions de travail comparables à plusieurs de nos compétiteurs. »

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