Même s'il est encore trop tôt pour savoir si les trois incidents sont bel et bien reliés, le modus operandi est toujours le même. Ainsi, vers 8 h 50, les policiers ont reçu un appel via le 911, en provenance d'une cabine téléphonique de Trois-Rivières. La personne au bout du fil disait qu'il y avait une bombe chez Aliments Lucyporc.

Les policiers se sont donc rendus sur le chemin Canton sud. Ils ont procédé à l'évacuation des quelque 170 employés. Ils ont ensuite procédé à une fouille complète de l'entreprise sans rien trouver de suspect. À 11 h, les employés ont pu réintégrer le bâtiment et reprendre le travail.

PHOTO KRYSTINE BUISSON Les policiers ont passé la cabine téléphonique au peigne fin dans l'espoir de trouver des empreintes digitales.

Une enquête est présentement menée. Pour l'instant, les policiers n'ont pas été en mesure de retrouver le ou les auteurs des fausses alertes. Il s'agit en effet du troisième incident: les deux autres fausses alertes étaient survenues les 25 et 26 janvier. À chaque fois, les appels téléphoniques avaient été logés dans des cabines de Trois-Rivières. Les policiers ont évidemment passé au peigne fin ces cabines dans l'espoir d'y recueillir des empreintes digitales. Lors de la première alerte à la bombe, des employés avaient pointé du doigt un climat de travail difficile et des congédiements fréquents.

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Les employés de l'abattoir Aliments Lucyporc ont été évacués hier matin lors d'une alerte à la bombe. Comme il s'agit de la troisième fausse alerte depuis janvier, les employés ont désormais l'habitude: ils sont demeurés calmes et souriants.