Le Journal de Trois-Rivières 1 octobre 2005

Un sixième Super motocross pour Ben Milot

Par Jonathan Bernier

Même s'il a connu une saison écourtée par les blessures, Benoît Milot ne pouvait passer à côté du Super motocross du Stade olympique.

«C'est tellement spécial le Stade. Avec 50 000 spectateurs, il n'y a pas de plus gros événement», lance-t-il.
Ce soir, Benoît Milot en sera à sa sixième présence dans l'ancien domicile des Expos. Au fil des ans, le casse-cou de Yamachiche a connu toutes sortes de performances. Après avoir terminé dernier à sa première participation, il a surpassé tous ses opposants dès l'année suivante.

L'an dernier, il a presque réédité l¹exploit. Malheureusement pour lui, un bris de poignées, en finale, l'a forcé à se contenter d'une deuxième place.

Deux blessures

Question d'effacer cette frustration, il souhaite monter sur la plus haute marche du podium ce soir. Cependant, réaliser cet objectif ne sera pas chose facile puisque Milot a été forcé à l¹inactivité pendant près de quatre mois.

«Je me suis brisé une vertèbre dans le dos en janvier. J'ai porté un corset pendant trois mois, je ne pouvais rien faire», raconte-t-il.

Une fois remis, Benoît Milot a repris l¹entraînement. Une autre brique l¹attendait puisque, en juillet, il s'est déchiré un ligament du genou. Cet autre mois à l¹écart l¹ a empêché de pratiquer de nouveaux sauts.
 


DEPUIS QUELQUES années, Benoit Milot est la grosse tête d'affiche du Super motocross. «Ils se sont rendus compte que le freestyle, ça pognait pas mal», lance-t-il.

«Avec quatre mois de moins, j'ai eu le temps de me consacrer seulement à ma routine», explique-t-il.

Une opération

D'ailleurs, le Super motocross sera sa dernière compétition de la saison. Ensuite, il compte se faire opérer au genou.

«Ils vont me mettre des plaques et des vis. J'ai déjà connu ça, mon autre genou est aussi artificiel», précise-t-il en ajoutant que ces opérations ne le ralentiront pas. «Quand tu as une passion pour un sport, il ne faut pas que tu penses aux blessures.»

Bon nombre de résidants de Yamachiche devraient faire le voyage pour encourager leur concitoyen. Déjà, Thomas Bellemare, un bon ami de Benoît Milot, a organisé un autobus pour assister au spectacle.

Avis à tous les Mauriciens, Milot ne sera pas le seul casse-cou de la région à prendre part à l¹événement. Eric Laplante, de Sainte-Perpétue, voudra aussi faire lever les 50 000 spectateurs de leur siège en leur présentant des sauts à couper le souffle.

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