Le Nouvelliste 6 octobre 2004

 

YAMACHICHE
Le comité de sauvegarde ne baisse pas les bras

Au contraire, il a décidé d'intensifier son action
 

Yamachiche

MARTIN LAFRENIÈRE

Malgré le fait que la caisse populaire Nérée-Beauchemin ait embauché un entrepreneur pour construire son point de service de Yamachiche sur le terrain de la fabrique, les membres du comité de sauvegarde du patrimoine paroissial refusent de baisser les bras.

Non seulement ils n'abandonnent pas, mais ils ont décidé d'intensifier leur action. Le comité veut rencontrer les membres de l'assemblée des marguilliers de Yamachiche. Les membres du comité veulent prendre connaissance des derniers documents officiels reliés à la vente d'une partie du terrain de la fabrique à la caisse Nérée-Beauchemin. Ceux-ci veulent également discuter du sujet avec l'évêque du diocèse de Trois-Rivières, Mgr Martin Veillette.

Les membres du comité vont également assister à la prochaine séance du conseil de Yamachiche qui aura lieu le 18 octobre. «On a le projet de demander au conseil municipal de se brancher à propos du projet de la caisse, a mentionné René Ferron, conseiller technique du comité de sauvegarde. On aimerait que le conseil prenne position, qu'il soit pour le projet, contre le projet, ou qu'il s'engage à discuter du dossier avec les gens de la caisse, en considérant que 75 % des résidants de Yamachiche sont contre.»

À ce sujet, les commentaires émis par le directeur général de la caisse populaire Nérée-Beauchemin n'ont pas réellement plu aux gens du comité de sauvegarde.

«Jacques Duranleau prétend que notre sondage est bidon. Mais selon nous, les gens ont été invités à remplir un formulaire de façon libre. Ils ont eu l'occasion de le consulter chez eux, ils ont eu le temps de l'examiner. Et les bénévoles ont ramassé tous les formulaires, peu importe si les gens étaient pour ou contre le projet de la caisse populaire», a précisé M. Ferron.

Certains membres du comité de sauvegarde n'ont pas davantage apprécié de lire que personne n'avait soulevé la moindre question dans les mois qui ont suivi le lancement du projet, en juin 2003.

Une demande a été adressée par un membre du comité de citoyens aux administrateurs de la caisse populaire en août 2003. Différentes questions ont alors été posées et quelques réponses ne seraient venues qu'en mai 2004, toujours selon le comité de sauvegarde.

«On a fait des demandes pour avoir les résultats des études faites par la caisse et ça a été refusé par souci de confidentialité, a raconté M. Ferron. On aimerait avoir des informations claires et le seul moyen a été d'aller les chercher en faisant notre enquête.»
 

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