Le Nouvelliste 5 octobre 2004

 

YAMACHICHE
La caisse populaire a trouvé son entrepreneur
La construction du futur centre de service devrait débuter d'ici deux semaines
 

Yamachiche

MARTIN LAFRENIÈRE

Loin de se laisser influencer par un récent sondage mené au sein de la population de Yamachiche, la direction de la caisse populaire Nérée-Beauchemin vient d'embaucher son entrepreneur en construction pour ériger le futur centre de service qui sera situé dans le stationnement de l'église.

Vendredi dernier, les dirigeants de cette caisse Desjardins ont signé un contrat avec l'entreprise Charles-Eugène Roux, du secteur Gentilly à Bécancour. L'entente est d'une valeur de 1 086 000 $ et on s'attend à ce que les travaux de construction débutent au cours du mois d'octobre, probablement d'ici deux semaines.

Selon Jacques Duranleau, le directeur général de la caisse populaire Nérée-Beauchemin, il est hors de question de reculer dans ce dossier. «On est trot avancé. On a 75 000 $ qui ont été investis pour des plans et devis, pour préparer l'appel d'offres, etc.»

M. Duranleau affirme qu'il ne remet pas en cause l'enquête menée par le comité de sauvegarde du patrimoine paroissial de Yamachiche. Il a même ajouté que les discussions avec des représentants de ce comité se sont toujours déroulées de manière civilisée et avec beaucoup de respect. Mais le temps est venu de passer à autre chose selon lui.

«On a déjà consulté les gens, en juin 2003. Jusqu'en septembre 2003, on n'a à peu près rien fait dans ce dossier, car on voulait voir la réaction des gens et on n'a rien eu. Où étaient ces gens qui sont contre le projet? Si la contestation était arrivée il y a un an, on n'aurait pas été aussi avancé que maintenant. C'est déplorable de voir que des personnes mettent autant d'efforts à descendre notre projet. qui va être novateur et qui va être bon pour Yamachiche», a clamé M. Duranleau.

Les représentants du comité de sauvegarde ont affirmé que leur démarche était basée sur la nécessité de connaître l'opinion des gens. A ce sujet. M. Duranleau ne croit pas que les dirigeants de la caisse agissent sans respecter la démocratie.

«La démocratie n'est pas de passer un sondage quasiment bidon et on ne commencera pas à jouer à ce jeu-là. Je ne peux tenir compte de ce sondage: aucune entreprise au Québec ne peut gérer ses affaires avec des sondages provenant de ses opposants.»
 

martin.lafreniere@lenouvelliste.qc.ca 

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