L'Écho 23 novembre 2003

 

Monique Ricard travaille à la «Maison Blanche» depuis 25 ans


 


Jean-Paul Plante

Le temps passe tellement vite! Parlez-en à Monique Ricard, une Yamachichoise de 44 ans qui compte déjà 25 années à la «Maison Blanche», aussi appelée Centre Mgr-Pelletier de Trois-Rivières, rue Laviolette, aussi appelé «Office diocésain de pastorale».

Elle côtoie régulièrement l’évêque du diocèse de Trois-Rivières, Mgr Martin Veillette, qui y a son bureau, la quinzaine d’agents de pastorale, le coordonnateur de la pastorale diocésaine, le vicaire général. Bref, elle fait partie de la vingtaine d’employés du Centre Mgr-Pelletier, nommé ainsi en hommage à l’ex-évêque du diocèse de Trois-Rivières, Mgr Georges-Léon Pelletier.

Le curé Montour

Étudiante en commerce à l’école secondaire L’escale de Louiseville, elle travaillait au presbytère d’Yamachiche à la réalisation du semainier paroissial, alors qu’elle avait à peine 16 ans. Le curé de la paroisse était l’abbé Jean-Noël Montour.

Un bon jour (Monique avait alors 17 ans et demi), le curé Montour informe Monique que la «Maison Blanche» (en raison de la couleur de sa peinture et non de son dôme et ses colonnes) était à la recherche de quelqu’un pour travailler à son imprimerie, située au sous-sol. Il lui demande si ce travail pouvait l’intéresser. Monique réfléchit quelque peu et le 11 septembre 1978, elle fait son entrée à la «Maison Blanche» non pas comme employée de l’imprimerie mais comme secrétaire à temps partiel et ce, pendant un an. Puis elle devient permanente. Donc, en 2003, cette année, Monique Ricard compte un quart de siècle au service du Centre Mgr-Pelletier et ce, malgré son jeune âge.


Monique Ricard

 

 

Deux évêques

Monique Ricard, mère d’un garçon de 18 ans (Jean-François) et d’une fille de 8 ans (Marie-Claude) ne voit pas ses journées passer. «Pas de routine ici. Ce n’est jamais pareil. Les journées passent très vite. Je suis une fille qui aime planifier son travail. Je suis ordonnée dans ce que je fais. Comme secrétaire, je dépends des autres personnes qui travaillent ici. Je dois donc bien organiser mes journées», dit celle qui a beaucoup d’estime pour l’abbé Montour (malheureusement décédé) et qui lui a, en quelque sorte, ouvert les portes de la «Maison Blanche».

Fille de M. Marcel Ricard et de Mme Gisèle Lacombe, Monique adore son travail et les gens avec qui elle forme une grande famille au Centre Mgr-Pelletier.

Elle a travaillé avec Mgr Laurent Noël qui était évêque du diocèse de Trois-Rivières et elle le fait maintenant avec Mgr Martin Veillette. Les deux hommes sont différents dans leur personnalité mais tous deux sont généreux. «Mgr Noël était un personnage un peu plus mystique à première vue. Toutefois, il nous gâtait beaucoup nous, les gens du Centre. Quand il allait à Rome, il revenait toujours avec des cadeaux pour nous», dit Monique Ricard.

Même chose pour Mgr Martin Veillette avec qui elle travaille depuis 1997. «Il est très proche des gens. Il est d’une autre époque, d’une autre école. Mgr Veillette aime bien nous gâter également», souligne-t-elle.

La Yamachichoise est très heureuse dans ce qu’elle fait. Elle aime l’atmosphère qui règne au Centre. «On a du plaisir, on s’amuse comme des enfants. C’est une vie agréable. Mon travail est exigeant mais tellement agréable....» précise Mme Ricard.

Fervente de baseball (comme l’abbé Montour l’était), Monique Ricard souhaite travailler pendant bien d’autres années au Centre Mgr-Pelletier. À la retraite, elle aimerait aider dans les paroisses, faire du classement dans des presbytères «pour remettre les choses à leur place» ou encore faire du bénévolat dans des hôpitaux ou centre de santé.

Monique Ricard impressionne par sa sérénité, son aplomb, son assurance. Elle aime son milieu de travail et l’exprime fort bien. Souhaitons-lui de nombreuses autres années de bonheur et de grande joie à la «Maison Blanche».

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