On sait que la démolition a
été évitée en raison des moyens de pression exercés par le
conseil municipal et en raison du travail soutenu du député Rémy
Désilets dans le dossier.
En date du 27 février, six
promoteurs avaient démontré de l’intérêt pour le foyer. «Nous
avons rencontré des gens intéressés et intéressants», de
signaler le maire Michel Isabelle à L’Écho. Celui-ci n’a pas
manqué de signaler le bon travail de Mustapha Nabih, un jeune de
Saint-Étienne-des-Grès spécialisé en architecture, qui a mis sur
informatique tout ce qui peut toucher le foyer.
Les gens qui ont visité le
foyer ont été impressionnés par la qualité de la bâtisse,de
faire remarquer le maire.
Celui-ci rappelle que le
foyer conservera sa vocation sociale et communautaire. «La MRC
de Maskinongé manque de logement social; le foyer pourrait fort
bien répondre à ce besoin», mentionne M. Isabelle. «Des gens qui
oeuvrent auprès des personnes âgées sont venus visiter le foyer
et ils ont été emballés par ce qu’ils ont vu», dit le maire. Il
n’est pas question d’y établir des entreprises commerciales ou
industrielles, d’ajouter M. Isabelle.
On se rappellera que le
ministère de la Santé et des services sociaux devait verser un
montant de 70 000 $ à la municipalité, montant qui avait été
évalué pour la démolition du foyer. Ces argents devaient être
utilisés à chauffer et éclairer la bâtisse au cours de l’hiver
et à l’exécution de menus travaux, si nécessaires.
La municipalité n’avait pas
encore touché le chèque, le 27 février car il fallait absolument
passer par le Conseil du Trésor pour ce faire. Le député Rémy
Désilets était à Québec et devait effectuer les démarches
nécessaires pour que le chèque au nom de la municipalité soit
émis.
Nous n’étions pas en mesure
de savoir, au moment de mettre sous presse, si le député
Désilets avait en poche le précieux petit bout de papier d’une
valeur de... 70 000$. À Yamachiche, on a bien hâte de pouvoir
toucher ce chèque et de devenir «officiellement» propriétaire du
Foyer qui fait l’orgueil de la municipalité.