Ça parle au Diable 3 avril 2003
Michel Désilets avait 26 ans
quand il a décidé de lâcher son emploi pour partir sa propre entreprise. Avec
six ans d'expérience dans le domaine de l'usinage, il était armé pour faire face
à la musique. «j'ai décidé ça dans l'espace d'une fin de semaine. Si on m'avait
posé la question une semaine avant, j'aurais dit que j'y pensais mais je ne
pensais pas que je le ferais si vite», confie celui qui travaillait à l'époque
pour le Groupe Lapperrière et Verreault. Le lundi suivant, l'employeur recevait
une lettre de démission...
C'est peu après cette fin de semaine de l'année 1987 que la compagnie Structures d'acier Désilets voyait le jour. Armé de courage, de passion et d'un désir profond d'être plus libre, M. Désilets se lance, sans regret, dans le merveilleux monde des affaires.
En 1989, M. Désilets prenait possession des lieux actuels
où est établie son entreprise. Structures d'acier Désilets, comme son nom
l'indique, est un compagnie qui fabrique des structures d'acier mais qui
fait aussi de l'usinage. Pour garder le rythme, M. Désilet avoue qu'il a du se distinguer de la concurrence il fallu se procurer des machines que les concurrents n'avaient pas. Comme un
plano-mill qui nous a permis d'avoir une clientèle plus régulière. Notre
marché s'est alors étendu de Montréal à Portneuf en passant par La Tuque et
la Rive-sud.» Le dernier agrandissement de l'entreprise a eu lieu en
2000 et le résident de Saint-Thomas-de-Caxton n'exclut pas la possibilité
d'un autre agrandissement éventuellement. «On a la place pour le faire et la demande est là», précise-t-il. Entre autres projets, les Structures d'acier Désilets ont réalisé un bâtiment de 45 000 pieds de plancher pour la compagnie Bermex ainsi que la structure de la partie centrale de la tour de la Cité de l'Énergie. «Ça a toujours un impact de dire que tu es capable de faire des choses comme ça», avoue M. Désilets bien humblement. |
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Pour le futur, l'homme natif de Yamachiche espère maximiser
son marché. «On veut développer le marché des structures du côté agricole mais
surtout commercial», prévoit-il.
Le potentiel est là puisque l'entreprise yamachichoise
possède un gros avantage sur ses compétiteurs. «Des compagnies comme Houle ont
des standards. Ils ne font pas de structures autoportantes de plus de 80 pieds
de large. Moi j'ai déjà fait une structure de 101 pieds de large autoportantes»,
se targue M. Désilets.
M. Désilets vient d'embaucher un contremaître qui gérera la
fabrication. Le propriétaire de l'entreprise aura-t-il du temps pour de petites
vacances «Surtout du temps pour trouver
de nouveaux contrats», lance-t-il un sourire en coin.
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