Le Nouvelliste 18 janvier 2003

La saison de

pêche blanche

s'annonce

très bonne

 

La saison ,de pêche blanche s'annonce très bonne sur le lac Saint-Pierre, cette année. Les cabanes ont pu être installées beaucoup plus tôt que l'an dernier, car il a peu neigé et le froid a créé une belle couche de glace variant de 14 à 17 pouces.

L'an dernier, Jean-François Lemire, de Baie-du-Febvre, avait même décidé de fermer pour la saison, à cause du temps trop doux. «Mais là, on est ouvert depuis le 2 janvier. La pêche est bonne par rapport à l'an dernier aussi», précise-t-il. «Surtout pour la perchaude. En fin de semaine dernière, ça mordait beaucoup.»

LE NOUVELLISTE, STÉPHANE LESSARD

Suzanne et Michelle Roberge, de Sainte-Béatrix ainsi que Lisette Frenette de Joliette se souviendront longtemps de leur voyage de pêche fructueux à la Pourvoirie Maskinongé.

 

Il fait très froid, depuis quelques jours. Les centres de pêche blanche sont aux petits oiseaux.

«D'habitude, la glace épaissit d'un huitième de pouce par nuit mais là, on la voit s'épaissir d'un pouce et demi à deux pouces par jour. Je pense qu'on a là une des meilleures années depuis six ans», raconte Claude Desaulniers du centre de pêche Qui-Mauricie, à Yamachiche.

Il y a eu un peu d'eau sur la glace, durant les doux temps qu'on a connus aux fêtes. La famille Paulhus, à Notre-Dame-de-Pierreville, avait alors fermé pour quelques jours. Depuis 15 jours, toutefois, la saison est à son meilleur dans ce centre de pêche raconte Mme Marie-Paul Desmarais-Paulhus.

Mme Paulhus a toutefois remarqué que malgré des conditions idéales, la pêche est un peu moins bonne certains jours. Elle attribue ce phénomène au niveau extrêmement bas du fleuve depuis décembre. Ce phénomène est dû notamment à l'absence de précipitations dans les Grand Lacs. «J'ai l'impression que le poisson s'en va au large à cause de ça», analyse-t-elle.

«Comme l'eau est basse, on va plus au large et on prend plus de doré», renchérit Claude Desaulniers.

Il se prend donc du poisson, ces jours-ci, et du beau, à part ça. À la Pourvoirie Maskinongé, Mme Doris Dupuis raconte qu'un client a décroché un doré de 12 livres, il y a quelques jours. «D'habitude, ils font une ou deux livres et les plus gros font six à huit livres», dit-elle.

Dans tous les centres de pêche, la perchaude - qui semble être revenue dans ses terres - compte parmi les espèces les plus pêchées. Il y a aussi le doré et le brochet. «Le doré se pêche surtout très tôt le matin ainsi que le soir», précise Mme Paulhus.

Des statistiques compilées en 2000 révèlent que la pêche blanche compte 225 553 adeptes résidants du Québec et 1836 non-résidants. Cela représente des dépenses totales de 27 330 575 $ et 1 242 372 jours de pêche.

Les résidants passent en moyenne 5,5 jours à la pêche blanche tandis que les non-résidants en passent 7,06 jours.

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