Ça parle au Diable 20 juin 2002

 

Une antique maison, de belle apparence, où demeure présentement, Raymond Ferron, fut érigée vers 1745. Située au rang des Petites-Terres; cette résidence aurait été vraisemblablement la propriété successive des familles Étienne, François et Louis Lamy, jusqu'en 1843. De là, par alliance conjugale entre Claude Ferron et Alphée Lamy, quatre autres générations de famille Ferron se sont succédées sur ce bien. Cette maison qui compte plus de deux siècles d'existence, relève présentement une architecture vraiment exceptionnelle, qui devait intéresser vivement les archéologues de nos biens culturels. Disons d'abord que la toiture repose sur un carré dont les murs se composent entièrement d'une maçonnerie de brique. À l'intérieur nous retrouvons des poutres d'origine de 12" d'épaisseur traversant la maison de long en large. Les fenêtres n'ont jamais été changées, de plus les murs d'environ 15" d'épaisseur sont percés de sept meurtrières, ils en ont conservé une en souvenir. Les meurtrières servaient à se protéger contre les indiens. Du soustoit,, nous découvrons un autre élément important dans la structure de cette bâtisse : la présence d'un toit double, dont l'ancien est recouvert de très vieux bardeaux de cèdre, fixés avec des clous forgés. Depuis 118 ans, la maison a été relevée à l'intérieur d'un pied, parce que les gens d'autrefois étaient très petits et la maison était plus facile à chauffer. Soulignons que plusieurs professionnels sont nés dans cette maison ancestrale : Les médecins Wilbrod, Édouard et Eugène Ferron ainsi que les abbés Omer et joseph Ferron. Elle a déjà été la maison natale de feu Me Bertrand Ferron, notaire fils de M. Raymond Ferron et Mme MarieLaure Bellemare.

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