La MRC de Maskinongé vient de
mettre un point final au dossier des pinces de désincarcération.
L'équipement dont on parle depuis plusieurs mois se retrouvera à
Saint-Alexis-des-Monts, là où il est déjà et à... Maskinongé.
À prime abord, il était dans
la mire de tous que Saint-Alexis-des-Monts desservait le nord de
la MRC et Louiseville effectuait le travail pour le sud. Sauf
que les choses ne se sont pas passées comme il avait d'abord été
prévu à la table des maires.
Louiseville a demandé des
argents qui ne figuraient pas dans l'entente d'origine , entre
autres pour la formation de ses pompiers syndiqués. Les choses
ont cheminé et à la réunion du conseil du 8 avril, le conseil
louisevillois se disait prêt à accepter l'entente de départ.
Sauf que pendant toutes ces démarches, pendant qu'on faisait des
demandes qui n'allaient pas dans le sens de l'entente de base,
les maires du sud de la MRC ont été rencontrés et on a
simplement posé la question à savoir si certaines municipalités
démontraient un intérêt à posséder les pinces de
désincarcération.
C'est alors que Maskinongé a
dit "Nous sommes intéressés". Cette réponse venait, en quelque
sorte, mettre fin à ces semaines, ces mois de tergiversations du
côté de Louiseville, la ville-hôtesse de la Mauricie . Par le
fait même, les maires, en très large majorité, se sont dits
d'avis que le dossier avait assez duré et qu'il était grandement
temps de passer à l'action... une fois pour toutes.
Il y a une leçon à tirer de
toute cette histoire, une morale à retenir. Un dossier une fois
accepté, peu importe lequel, se doit d'être respecté. Certes, on
peut y ajouter quelques éléments, disons minimes. Mais de là à
apporter des changements majeurs, comme Louiseville voulait en
faire, il y a toute une marge à franchir et c'est cette marge
que la majorité des maires de la MRC n'ont pas voulu accepter.
Le dossier des pinces de
désincarcération peut maintenant être déposé dans la case
"classé". D'ici un mois et demi, Maskinongé devrait recevoir ses
pinces et en faire l'installation sur un de ses camions à
incendie. La formation aux pompiers suivra et par la suite, si
une intervention est nécessaire avec les pinces, dans le sud de
la MRC, ce sont les gens de Maskinongé qui la feront avec, si
nécessaire, l'appui des personnes des municipalités du sud de la
MRC qui auront été formés.
L'important dans cette
histoire est que dorénavant, la MRC aura un service "nécessaire"
qui pourrait sauver des vies. C'est ce qui compte d'abord et
avant tout. C'est ce que voulaient les maires de toute la MRC
dans le portrait Saint-Alexis-des-Monts / Louiseville.
Et c'est sans doute ce que
veulent les maires dans le portrait Saint-Alexis-des-Monts /
Maskinongé.
Souhaitons tout simplement qu
eles pinces servent le moins souvent possible car ce n'est
jamais intéressant de devoir intervenir avec cet équipement.
jean-paul.plante@transcontinental.ca