Il y a quelques mois, une
démonstration visant à démontrer l'efficacité de pinces de
désincarcération était donnée derrière l'édifice de la MRC de
Maskinongé, suite à une demande des corps de pompiers de Louiseville et
Saint-Alexis-des-Monts de doter la MRC d'un pareil service.
Étant donné l'étendue du territoire
de la MRC, on parlait même de deux installations de ces mâchoires de
vie, une pour le nord de la MRC et l'autre pour le sud.
Lundi dernier, 3 décembre, sur les
lieux d'un accident mortel, à Yamachiche, des pompiers d'Yamachiche et
de Louiseville sont venus nous rencontrer pour déplorer la lenteur à
régler ce dossier, d'autant plus qu'ils étaient dans une situation où
les pinces de désincarcération auraient été d'une très grande utilité
pour dégager les corps des victimes, car on a dû attendre les pinces
pendant 45 longues minutes.
Il ne fait aucun doute que les pinces
de désincarcération n'éviteront pas à tout jamais les accidents mortels.
Cela est très clair. Toutefois, quand un ou plusieurs occupants d'un
véhicule sont toujours vivants, le temps presse pour les dégager et
c'est alors que ces précieux instruments entrent en ligne de compte et
représentent les précieuses secondes qui peuvent faire toute la
différence entre sauver une vie ou la perdre à tout j s janvier 2001.
Bravo aux personnes qui ont rendu ce projet à terme. Nous pensons
particulièrement au conseil municipal, au directeur du service des
incendies, M. Marc Plante, et aux partenaires qui ont appuyé cette
démarche. Il faut noter, dans ce cas, que le tragique accident du 3
décembre n'entre aucunement en ligne de compte avec la décision
d'acheter des pinces car celle-ci était prise depuis plusieurs semaines
déjà.
Saint-Alexis-des-Monts donne
l'exemple et démontre qu'un tel service est essentiel en allant de
l'avant avec l'achat de ces pinces qui peuvent faire la différence entre
la vie et la mort.
Quand Louiseville imitera-t-elle ce
geste ?
jean-paul.plante@transcontinental.ca