Le Nouvelliste 7 décembre 2000

 

Nouvel espoir pour la Régie de Grandpré

Louiseville (BT)

Les plus récentes recherches en eau de la Régie d'aqueduc de Grandpré dans la région de Saint- Paulin suscitent de nouveaux espoirs d'augmenter le potentiel d'approvisionnement des municipalités membres.

Les premières découvertes, dans ce secteur, donnaient de l'eau ferreuse inutilisable mais des études sismiques réalisées jeudi dernier à quelques kilomètres de la source du Domaine Sapin vert incitent les hydrogéologues à faire un pas de plus.

Lors d'une rencontre privée tenue mardi soir avec la firme HGE, la régie a autorisé deux forages à des fins d'exploration dans le secteur du pont Allard, à Saint-Paulin. Ces forages permettront de déterminer s'il y a de l'eau et quelle en est la qualité.

Puisqu'il faudra obtenir l'autorisation des propriétaires pour forer sur ces terrains à l'aide de machine rie lourde, on ne s'attend pas à entreprendre les travaux avant les Fêtes, explique le président de la régie, M. Michel Clément.

Bien qu'elle soit près de la nappe phréatique du Sapin vert, cette source potentielle en serait complètement séparée, selon les hydrogéologues.

D'autre part, cette rencontre a aussi permis d'avoir un compte-rendu des résultats d'analyse du potentiel exact du Domaine Sapin vert. Les chiffres révèlent une capacité de 506 000 gallons impériaux par jour d'eau potable dans ce secteur. «On est donc très loin du 1,2 million de GIJ dont on entendait parler», signale M. Clément.

Les hydrogéologues croient toutefois qu'en construisant un troisième bassin, on pourrait possiblement augmenter le potentiel du Sapin vert de 300 000 GIJ en retenant l'eau de la fonte des neiges.

Comme le signale M. Clément, la régie devra faire une analyse très pointue des coûts qu'un tel projet pourrait engendrer. Présentement, rappelle-t-il, des études se poursuivent aussi sur la possibilité de filtrer l'eau de la rivière Maskinongé.

«Bien sûr, le conseil d'administration est intéressé à avoir une eau de source de qualité mais si ces projets venaient à coûter beaucoup plus cher qu'une usine de filtration, il faudra revoir tout ça. On va donc aussi évaluer les coûts de revient ainsi que les coûts de construction. d'entretien et du personnel qu'engendrerait une usine de filtration. Il ne faut pas que la facture des contribuables soit deux fois plus élevée», explique M. Clément.

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