L'Écho 16 avril 2000

Le ministre Gilles Baril annonce une aide de 2,3 millions $

La Résidence Avellin-Dalcourt deviendra la plaque tournante des services aux personnes âgées de la MRC de Maskinongé


Avec un agrandissement qui verra sa capacité d'accueil passer de 124 à 148 places, la Résidence Avellin-Dalcourt de Louiseville
(ex-centre d'accueil) deviendra la plaque tournante des services dispensés aux personnes âgées de la MRC de Maskinongé.

))) Jean-Paul Plante

Les travaux devraient débuter d'ici un an et on en prévoit la fin à l'automne 2001.Tout le volet hébergement et soins de longue durée de la MRC sera donc consolidé au même endroit.

Le 10 avril, le ministre délégué à la Santé, aux Services sociaux et à la Protection de la jeunesse, également ministre responsable du loisir; du Sport et du Plein air; M. Gilles Baril, député de Berthier, a fait cette annonce, précisant, au nom de la ministre d'État à la Santé et aux Services sociaux, Mme Pauline Marois, que le Regroupement de la Santé et des Services sociaux (RSSS) de la MRC de Maskinongé était autorisé à procéder à la préparation des plans et devis définitifs et à l'appel d'offres pour l'agrandissement dont les coûts sont évalués à près de 2,3 millions $.


Lors de la remise du document attestant I'injection de près de 2,3 millions $ 
par le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, on remarquait le député
 de Maskinongé à l'Assemblée nationale, M. Rémy Déilets; Me Gaston Bélanger président de la Régie régionale de la Santé et des Services sociaux; MM. Jacques Lafrenière, président du conseil d'administration du RSSS de la MRC de Maskinongé; le député/ministre Gilles Baril et M. Michel Delamarre, directeur général du RSSS de la MRC de Maskinongé. 
(Photo Jean-Paul Plante)
 

«Dès 1996, le plan de transformation de la Régie régionale de la Mauricie prévoyait la fusion des différents établissements du territoire de Maskinongé,» de dire M.Baril.De là la naissance du RSSS de la MRC de Maskinongé qui, aujourd'hui, est responsable aussi bien des services communautaires que de l'hébergement et des soins de longue durée. «le principe du guichet unique favorise une meilleure intégration et une meilleure accessibilité des services,» a poursuivi le ministre.

Courage

Appelé à prendre la parole, Me Gaston Bélanger, président de la Régie régionale de la Santé et des Services sociaux, a félicité l'équipe du RSSS de la MRC de Maskinongé «qui a eu des choix difficiles à faire, monté un plan et fait un débat.»

On sait que ce dossier n'a pas été des plus faciles, particulièrement en raison de la fermeture du Foyer Ernest-Jacob d'Yamachiche prévue en novembre 2000, qui a soulevé de nombreux affrontements et qui a été l'occasion de démontrer la grande solidarité unissant les municipalités d'Yamachiche, Saint-Sévère, Saint-Barnabé-Nord et Saint-Thomas-de Caxton.

 


M. Michel Isabelle 
Maire d'Yamachiche
«On n'est pas obligés
d'applaudir...»

Iil se pourrait toutefois que la fermeture du foyer yamachichois soit retardée quelque peu, en raison des travaux qui seront effectués à la Résidence Avellin-Dalcourt.

On a soumis une seconde phase de travaux au ministère de la Santé et des Services sociaux qui vise à l'aménagement d'une nouvelle salle d'urgence adjacente à la Résidence Avellin-Dalcourt.

Pour ce qui est des travaux qui débuteront d'ici un an,on n'a pu préciser si on irait de façon è élargir la bâtisse ou si on aménagerait un deuxième étage.

Le maire Isabelle déçu

Interrogé sur cette annonce du ministre Baril, le maire Michel Isabelle a dit que s'il s'était agi d'une annonce touchant le milieu des affaires ou de l'économie, on aurait pu se réjouir mais dans le cas présent, «on n'est pas obligés d'applaudir», de déclarer M. Isabelle.

Celui-ci s'est dit en désaccord avec Me Gaston Bélanger qui s'était montré satisfait du débat fait par la direction du RSSS de la MRC de Maskinongé. «Ils n'ont pas du tout fait de débat et il n'y a pas eu de consultation, il y a eu un semblant de consultation», de renchérir le premier magistrat d'Yamachiche.

»Nous, on a parlé de qualité de vie d'abord et avant tout. La ruralité n'est pas une petite question. Quand on avance en âge, l'univers des gens est souvent restreint à une fenêtre d'où ils peuvent voir l'église, la rue principale et l'activité d'un milieu. Ça ne se remplace pas,» ajoute le maire Isabelle.

Quant au dossier de la relance du Foyer Enest-Jacob, mis de l'avant par le député Rémy Désilets et quelques bénévoles, le maire Isabelle laisse savoir que depuis juin ou juillet, il n'a entendu parler de rien du tout.

_________________________________

 

(cliquez ici pour fermer la fenêtre)