Le Nouvelliste 11 avril 2000

Le ministre délégué à la Santé, aux Services sociaux et à la Jeunesse, M. Gilles Baril, a annoncé, hier, l'injection de 2 298 000 $ dans l'agrandissement et le réaménagement de la Résidence Avellin-Dalcourt de Louiseville, travaux qui débuteront d ici un an et qui devraient se terminer à l'automne 2001.

Ce projet permettra de faire passer la capacité d'accueil de la résidence de 124 à 148 places. Le permis de l'établissement sera d'ailleurs ramené à 148 places dès cet automne.

On ignore encore si les travaux consisteront en l'aménagement d'un second étage ou si la bâtisse sera élargie. L'échéancier de ce projet n'influencera guère la fermeture du Foyer Ernest-Jacob d'Yamachiche, prévue en novembre 2000, si ce n'est que de quelques mois, dépendamment de la date où la portion restauration du projet aura lieu à la Résidence Avellin-Dalcourt.

(Alpho Presse: Alain Bédard)

Le ministre délégué à la Santé, aux Services sociaux et à la Protection
de la jeunesse, M. Gilles Baril, est venu faire l'annonce en présence
(de gauche à droite) de M. Jacques Lafrenière, président du conseil
d'administration du RSSS de la MRC de Maskinongé, de M. Rémy Désilets,
député de Maskinongé de Me Gaston Bélanger, président de la régie régionale
et de M. Michel Delamarre, directeur général du RSSS de la MRC de Maskinongé.

Une deuxième phase de travaux a été soumise au ministère de la Santé et des Services sociaux afin d'aménager une nouvelle salle d'urgence adjacente à la Résidence Avellin-Dalcourt.

Le président de la Régie régionale de la santé et des services sociaux, Me Gaston Bélanger, a vanté les mérites de l'équipe du Regroupement de la santé et des services sociaux qui a eu «des choix difficiles à faire, qui a monté un plan et qui a eu le courage de faire un débat.» La restructuration des services au RSSS a en effet connu des moments difficiles, surtout en ce qui a trait à la fermeture du Foyer Ernest-Jacob.

L'annonce du nouvel investissement de 2,3 millions $ à la Résidence Avellin-Dalcourt n'a d'ailleurs pas été perçue comme une bonne nouvelle par le maire d'Yamachiche, M. Michel Isabelle et par le porte- parole du défunt comité de sauvegarde du foyer Jacob, M. Serge Carbonneau. «C'est le dernier clou dans la tombe», a laissé tomber ce dernier, hier, lors d'un point de presse.

«Oui, il y a une pluie de millions $ dans la région mais on s'est battu pour la vocation du foyer. Encore aujourd'hui, il n'y a pas une semaine où je n'entends pas parler de ce dossier dans la rue. La nouvelle de ce matin n'est pas réjouissante parce qu'au départ, la décision de fermer Ernest-Jacob n'était pas rationnelle. Elle fut surtout très loin de la démocratie», a déclaré le maire Isabelle.

Depuis juin dernier, ajoute-t-il, la municipalité n'a eu vent d'aucun nouveau développement dans le dossier de la relance du foyer Jacob qu'avait amorcé le député de Maskinongé, M. Rémy Désilets, avec une équipe de bénévoles.