Le Nouvelliste 25 mars 2000

La Giboyeuse milote de bien bonnes choses
Quatre entreprises s'associent pour valoriser le gibier

Brigitte Trahan 
Yamachiche

 Le gibier sera de plus en plus au menu des bonnes tables, en Mauiricie, puisque quatre entreprises viennent de s'associer pour valoriser les viandes de lapin, de sanglier, de cerf et d'oie et mettre en marché divers produits cuisinés à partir de ces viandes.

La ferme Laies marcassins du rieur sanglier d'Yamachiche, les Jardins de l'oie de Baie-du-Febvre, les Cerfs Cerco de Sainte-Sophie-de Halifax et Saveurs de renom de Bécancour viennent de faire l'acquisition d'une salle de découpe située à Manseau et d'un permis C-1 qui les autorise à faire de la découpe de viande crue, du désosage et de la transformation. On entend donc cuisiner une foule de produits à base de viande de gibier. Les quatre entreprises associées, dont le nom sera La Giboyeuse, visent principalement les secteurs de la restauration, des institutions et de l'hôtellerie.


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(Alpho Presse:Alain Bédard)
Marie-Christine Hudon et Nicolas Gauthier, de la Ferme Laies marcassins du rieur snaglier d'Yamachiche, prévois de très bons débouchés pour les petits marcassins qu'ils tiennebt dans leurs bras.
La Giboyeuse veut être prête à présenter et tester ses produits à valeur ajoutée dès le mois de mai afin de pouvoir participer au Marché Godefroy et au Marché de Victoriaville.

Les propriétaires de la ferme de sangliers, Marie-Christine Hudon et Nicolas Gauthier, y voient une occasion en or de créer de nouveaux débouchés pour leur viande.

«Nous estimons que le tiers de notre production de viande sera composée de parties nobles (fraîches ou congelées, emballées sous vide), l'autre tiers sera mariné et le reste sera transformé en divers produits à valeur ajoutée comme les cretons, pâtés de foie, tourtières, saucisses ou terrines», raconte Nicolas Gauthier Marie-Christine Hudon estime qu'il existe aussi une foule de recettes qui pourront etre créées eventuellement afin de marier les diverses viandes de La Giboyeuse (comme des tourtières du Lac-Saint-Jean, par exemple). Le maillage d'entreprises fait donc partie des plans du groupe.

Le couple est conscient que deux grossistes se disputent présenteme le secteur de la découpe de viande de gibier et qu'il sera difficile de s'interposer. La Giboyeuse mise toutefois sur le fait qu'elle offre du gibier du Québec (aucune importation) de très haute et de très constante qualité. «Vu qu'on est petit, on va aussi pouvoir offrir du "sur mesure". Il y a donc un marhé intéressant à aller chercher de ce côté», prévoit-elle..

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