MUNICIPALITÉ D’YAMACHICHE

366, RUE SAINTE-ANNE

Yamachiche G0X 3L0 Tél: 296-3795

E.mail: yamachiche@videotron.ca

Site internet: municipalite.yamachiche.qc.ca

  • VOLUME 4, Numéro 9, octobre 1999
  •  

    RÉSULTAT DES MISES EN CANDIDATURE

    La période de mise en candidature dans le cadre des élections 1999 à la municipalité d'Yamachiche s'est terminée à 16h30 le vendredi 15 octobre 1999.

    Quatre postes de membre du conseil étaient ouverts aux candidatures puisque les Lettres Patentes de la municipalité d'Yamachiche établissent un mode électoral dit "en rotation", les 3 autres postes feront l'objet d'une élection dans 2 ans, soit en octobre/novembre 2001 (bien que l'un deux fera l'objet d'une élection partielle dès 1999).

    Mairie

    Monsieur Michel Isabelle est élu par proclamation à titre de maire de la municipalité d'Yamachiche pour un mandat se terminant en octobre/novembre 2003

  • Michel Isabelle est conseiller municipal depuis octobre 1979
  • Siège UN

    Monsieur Réal Girardin est élu par proclamation à titre de conseiller municipal au siège UN de la municipalité d'Yamachiche pour un mandat se terminant en octobre/novembre 2003

  • Réal Girardin est conseiller municipal depuis mars 1988
  • Siège TROIS

    Monsieur André Desaulniers est élu par proclamation à titre de conseiller municipal au siège TROIS de la municipalité d'Yamachiche pour un mandat se terminant en octobre/novembre 2003

  • André Desaulniers est conseiller municipal depuis octobre 1995
  • Siège SIX

    Monsieur Jean-Marie Lamy est élu par proclamation à titre de conseiller municipal au siège SIX de la municipalité d'Yamachiche pour un mandat se terminant en octobre/novembre 2003

  • Jean-Marie Lamy est conseiller municipal depuis octobre 1995
  • Il n'y aura donc pas de scrutin électoral à Yamachiche le dimanche 7 novembre 1999.

    TOUTEFOIS:

    Conformément à la loi, Monsieur Michel Isabelle a démissionné de son poste le 7 octobre 1999 avant de présenter sa candidature à la mairie.

    Le poste de membre du conseil au siège QUATRE est ouvert aux candidatures.

     

     

    ÉLECTION PARTIELLE AU SIÈGE 4

    1 Élection partielle au siège 4

    Peuvent être candidates au siège 4 les personnes éligibles en vertu de la Loi, peu importe leur provenance sur le territoire de la municipalité d'Yamachiche.

    2 Durée du mandat:

    Le mandat du conseiller (conseillère) élu(e) au siège 4 se terminera en novembre 2001, puisque la personne élue terminera le mandat de Monsieur Michel Isabelle.

    3 Déclaration de candidature:

    Les candidats peuvent produire leur déclaration à l'hôtel de ville de la municipalité d'Yamachiche, aux heures régulières d'ouverture à compter de 9h00 le vendredi 22 octobre 1999 jusqu'à 16h30 le vendredi 26 novembre 1999.

    4 Vote par anticipation:

    S'il y a plus d'un candidat à un ou plusieurs postes, deux journées de vote par anticipation seront tenues entre 12h00 et 20h00 à l'hôtel de ville de la municipalité: le dimanche 12 décembre et le lundi 13 décembre 1999.

    5 Tenue du scrutin:

    S'il y a plus d'un candidat au siège 4, le scrutin sera tenu à l'hôtel de ville de la municipalité d'Yamachiche le dimanche 19 décembre 1999 entre 9h00 et 19h00.

    Tous les bureaux de vote seront situés à cet endroit et les heures d'ouverture et de fermeture seront les mêmes pour tous.

    6 Personnel électoral:

    Madame Carmen B. Isabelle agira à titre de secrétaire d'élection et le secrétaire-trésorier Paul Desaulniers est d'office Président d'élection.

    7 Conseil Municipal

    Le mandat des élus est donc le suivant:

     

    _____________

     

    BULLETIN DE LA ZIP DU LAC ST-PIERRE

    Vol.2, no 6, Yamachiche Automne 1999

    L’ÉRABLIÈRE ARGENTÉE INDISPENSABLE À LA SURVIE DU LAC ST-PIERRE

     

    La zone d’intervention prioritaire (ZIP) du lac St-Pierre abrite 20 % de tous les milieux humides du St-Laurent. L’érablière argentée est une composante importante des marécages (partie boisée) de ces milieux humides.

    Malheureusement, au cours des années, cette forêt riveraine et insulaire a été considérablement réduite sous l’influence de multiples interventions humaines, notamment par suite de l’expansion de l’agriculture et de la villégiature. De plus, entre 1980 à 1994, cette forêt a été menacée par des coupes sauvages surtout sur les terrains publics adjacents à l’autoroute 40 de même qu’à l’île aux Corbeaux, l’île aux Ours, à l’île de la Traverse, à l’île de Grâce et à l’île Dupas. Ces coupes, surtout si elles sont pratiquées à blanc, augmentent les problèmes d’érosion et réduisent les possibilités de nidification pour certaines espèces d’oiseaux comme le grand héron.

    Heureusement, ces comportements sont maintenant rares grâce à une combinaison des facteurs suivants : dépôt du plan de conservation et de mise en valeur des habitats du lac St-Pierre par le Ministère de l’Environnement du Québec (MENVIQ) en 1988, sensibilisation par les groupes environnementaux, acquisition gouvernementale de terres humides pour fin de conservation et d’aménagement, resserrement des règles d’occupation des îles par les municipalités, efforts des MRC (municipalités régionales de comté) pour gérer les aménagements et le zonage de sorte que les habitats naturels soient protégés. Dans les îles de Berthier-Sorel, la principale menace de l’érable argenté constitue l’érosion prononcée des rives du St-Laurent liée à la gestion des niveaux d’eau et à la circulation de bateaux de fort tonnage.

    Si vous êtes riverain et que vous avez la chance de posséder sur votre terrain des érables argentés, soyez conscient de votre richesse. Si vous devez abattre ces arbres, privilégiez les coupes d’entretien et évitez les coupes drastiques. Selon les spécialistes, il est d’une importance capitale de préserver les prairies humides du lac St-Pierre, de même que les érablières argentées et les saulaies pour assurer sa survie.

     

    PROBLÉMATIQUE DE L’EXPLOITATION DE LA PERCHAUDE

    La pêche sportive et commerciale de la perchaude constitue un enjeu important dans les municipalités entourant le lac St-Pierre. En effet, lors des derniers inventaires effectués au milieu des années 1980, la récolte de la perchaude représentait 50 % du revenu des pêcheurs commerciaux. Depuis longtemps, les pêcheurs commerciaux et les pêcheurs sportifs sont en compétition pour la même ressource. Actuellement et comme par le passé, les pêcheurs commerciaux en prélèvent toujours la plus grande part et l’impact de leur très forte exploitation maintient depuis longtemps la qualité de la pêche sportive à un niveau très bas. Au lac St-Pierre, c’est l’intensité de la pêche qui détermine l’état de la ressource.

    Selon Faune et Parcs Québec (FAPAQ), l’état de la ressource, dont la fragilité avait été signalée en 1987 et clairement démontrée en 1994, s’est aggravé considérablement en 1997 et 1998 et ce, malgré le plan de gestion mis de l’avant par le MEF (Ministère de l’Environnement et de la Faune) en décembre 1996. En effet, ce plan n’a pas réussi à redresser l’état de la perchaude au lac St-Pierre. Entre 1986 et 1994, les pêcheurs commerciaux déclaraient en moyenne annuellement des prises de 213 tonnes de perchaude. En 1997, ces débarquements n’étaient plus que de 66 tonnes, soit 31 % de ce qu’ils étaient entre 1986 et 1994. Les résultats des études de 1997 et 1998 ont permis de constater que cette population de poissons est maintenant surexploitée et que l’abondance du stock reproducteur ne suffit plus à assurer la production nécessaire pour maintenir le niveau d’exploitation habituel. De plus, cette situation entraîne une très grave détérioration de la qualité de la pêche sportive : un seuil critique est atteint en deçà duquel la conservation du stock reproducteur peut-être compromise. La dégradation de l’état de la population de la perchaude au lac St-Pierre, en plus d’engendrer une baisse importante de la qualité de la pêche sportive, a déjà causé une réduction d’environ 66 % du re-venu des pêcheurs commerciaux tiré de la pêche à cette espèce depuis 1994.

    Les experts du FAPAQ soutiennent que l’effort total de pêche commerciale autorisé est trop grand. Selon eux, pour éviter de surexploiter la perchaude, pour assurer le maintien d’une pêche commerciale durable et améliorer la qualité de la pêche sportive, il faudrait à moyen terme diminuer l’effort global de la pêche commerciale (réduire de moitié l’effort de pêche commerciale actuel). Selon les différents partenaires impliqués, le moyen le plus efficace d’y parvenir est sans contredit la diminution du nombre de permis de pêche commerciale.

    Au printemps dernier, le ministre responsable de la Faune et des Parcs, M. Chevrette, a décidé de mettre sur pied un groupe de travail pour revoir en profondeur les modalités de la pêche à la perchaude dans le lac St-Pierre. Ce groupe de travail auquel participeront les représentants des pêcheurs commerciaux et ceux des pêcheurs sportifs, de même que les spécialistes du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) et de Faune et Parcs, devait remettre son rapport pour fin de recommandation au ministre avant le premier octobre prochain afin que les suggestions soient prises en considération à temps pour la saison de pêche de l’an 2000. Toutefois, la première rencontre de ce comité était le 10 septembre dernier. Alors, on peut présumer que les recommandations ne seront pas déposées pour le premier octobre.

     

    HABITAT DES POISSONS DU LAC ST-PIERRE

    Concernant la qualité de l’habitat du poisson dans le lac St-Pierre (excluant l’archipel), la principale contrainte à l’heure actuelle est reliée à la gestion des niveaux d’eaux du fleuve par la Commission mixte internationale (Canada, États-Unis). Présentement, cette gestion est faite de façon à réduire l’amplitude et la durée de la crue printanière. Cela nuit à la reproduction de la plupart des espèces de poisson, puisque de moins grandes surfaces d’habitat propices sont recouvertes d’eau. De plus, pour compléter le cycle de reproduction (migration, frai, incubation et atteinte de la mobilité), ces espèces ont besoin d’une trentaine de jours d’inondation. Ces besoins ne sont pas inclus actuellement dans les contraintes dont la Commission doit tenir compte pour gérer les niveaux d’eau. Enfin, certaines espèces se reproduisant plus tardivement, comme la carpe, auraient même besoin d’une crue printanière d’une plus grande durée.

    par Grégoire Ouellet, biologiste à Faune et Parcs Québec

    Si le sujet ci-dessus vous intéresse, la Commission mixte internationale tiendra une audience publique à Montréal sur les recommandations qu’elle a formulées dans son rapport sur les utilisations de l’eau et ce, le 21 octobre prochain de 19 heures à 22 heures à l’adresse suivante : Hôtel le Reine Élizabeth, salon Mackenzie, 900 boul. René-Lévesque ouest, Montréal, Tél. : (514) 861-3511.

    CONSEIL EXÉCUTIF DU COMITÉ ZIP DU LAC ST-PIERRE :

    Président : M. Pierre Latraverse; Vice-Président : M. Olivar Gravel; Trésorière : Mme Réjeanne T. Salvail

    Pour toutes questions ou commentaires concernant ce bulletin, n’hésitez pas à nous contacter aux coordonnées suivantes :

    Comité ZIP du lac St-Pierre, 105 Ave Saint-Laurent,Louiseville,Qc,J5V 1J6, Tél. :(819)228-1384, Fax :(819)228-1385,
    Courriel :
    ziplsp@mail.atou.qc.ca

    Rédaction : Céline Masse, biochimiste; Supervision et coordination : Jacinthe Bourgeois, biologiste

    Ce projet de bulletin bénéficie de la collaboration financière d’Action-Environnement et Faune, du comité ZIP du lac St-Pierre et des MRC d’Autray, de Maskinongé, du Bas Richelieu et de Nicolet-Yamaska. Il bénéficie de l’appui technique des municipalités suivantes : Saint-Barthélemy, St-Cuthbert, Pointe-du-Lac, Yamachiche, Louiseville, Sorel, Ste-Anne-de-Sorel, St-Joseph-de-Sorel, St-François-du-Lac, Baie-du-Febvre, Pierreville et
    St-Thomas-de-Pierreville