OISEAUX INTÉRESSANTS 2015

 

                                                    Texte de Michel Bourassa  

 

 

Comme recensement des oiseaux de Yamachiche pour 2015, une formule plus concise va être utilisée, ce pour mettre un terme à ce genre de chronique, puisque cette dite chronique se terminera dans un avenir rapproché (au plus tard vers la fin de 2016).

 

            Janvier 2015 m’accorde comme premier spécimen impressionnant le 1er, un magnifique Pygargue à tête blanche à la limite de Yamachiche et Pointe-du-Lac, ce au-dessus de la route 138 et dès le lendemain 2, le Troglodyte de Caroline à ma cour, lequel a été présent depuis le 22 août 2014 : chanceux de le voir encore. Le 5, un Bruant fauve des plus inusités se nourrit sur une propriété du chemin de l’Acadie, tout comme d’ailleurs, le Bruant chanteur du chemin des Petites-Terres, ainsi qu’un des nombreux Harfangs des neiges sur le territoire de Yamachiche, lequel harfang est présent audit chemin. Le 7, plusieurs Durbecs des sapins patrouillent sur la rue Gérin-Lajoie, ce à la recherche de bouffe, pour voir le 13, quatre Goélands arctiques dans le ciel de la rue Saint-Louis, le 14 une Pie-grièche grise sur la rue Conrad-Gugy et le 19, quelques Tarins des pins à mes postes d’alimentation.

 

          Au premier jour de février, deux Grands-ducs d’Amérique se répondent au boisé de mon terrain, ce au petit matin et le 15, douze Jaseurs boréaux se délectent de pommes gelées sur la rue Jean-Baptiste Gélineault, terminant ce mois tranquille en oiseaux plus rares. Mars me porte chance au jour supposé malchanceux, soit le 13, en me faisant voir cinq Dindons sauvages dans le rang Grande-Rivières-Nord et sept Alouettes hausse-cols au rang des Acadiens.

 

           En avril, le 8, L’Épervier de Cooper et la Crécerelle d’Amérique sont dignes de mentions, le 16, c’est au tour du Quiscale rouilleux de l’être, tout comme le Fuligule à tête rouge et le Fuligule milouinan, ce le 23, au marais de la voie ferrée.

 

          Mai apporte le Bruant des prés et l’Hirondelle à ailes hérissées, le 2,  le Martinet ramoneur, le 8, la Paruline à poitrine baie, la Paruline tigrée et la Paruline à gorge orangée, le 9, le Passerin indigo, le 10, la Paruline couronnée et le Pic maculé, le 13, le Viréo de Philadelphie, le 16, le Goglu des prés, le 17, l’Hirondelle de rivage, le 21, la Paruline des ruisseaux, le 23, quatre Bécasseaux à échasses, le 25, la Sterne caspienne, le 26, la Bernache cravant, le Bécassin roux et le Bécasseau maubèche, le 27, pour terminer le mois avec le Héron vert, le 28. À la fin de ce dit mois, un bénévole expérimenté en travaux forestiers vient enlever les nombreux arbres couchés par le passage de la machinerie lourde pour défaire des embâcles de glaces dans la Grande rivière Yamachiche; le chemin menant à la « pointe » a rapidement été mis en ordre : merci à ce dit bénévole.

 

        Juin offre son lot d’observations de qualité avec le Bécasseau sanderling, le Bécasseau à croupion blanc, le Tournepierre à collier et l’Autour des palombes, au premier jour, avec le Moucherolle des aulnes et le Cardinal à poitrine rose, le 3, et avec la Sterne caspienne, le 6. Le 10, une magnifique Mouette atricille se pointe justement à Pointe-Yamachiche, laquelle est photographiée par un ami. Le 12, une Paruline triste au chemin de la Concession et le 13, un Aigle royal à Place Marconi; le 17 juin, un Moucherolle des saules chante à Pointe-Yamachiche et la partie de la rampe brisée sur la passerelle de cet endroit a été remplacée et est maintenant sécuritaire.  Le 29, une Grande Aigrette se présente enfin au fond de la « petite baie » Yamachiche.

 

        Juillet offre un Balbuzard pêcheur à Pointe-Yamachiche, le 11, et un Râle de Virginie, le 16, ce au marais de la voie ferrée.  Quant au reste du mois, rien de  trop intéressant! 

 

        Août n’est pas plus passionnant, ce jusqu’au 27, avec l’arrivée d’un Bécasseau maubèche à Pointe-Yamachiche et une Paruline à calotte noire à la tranchée d’Isaïe, accompagnée de neuf Colibris à gorge rubis; le 28, un Butor d’Amérique est aperçu en vol, ce à Pointe-Yamachiche. Le 29, encore à la « pointe », deux Bécasseaux à échasses, quelques Bécasseaux  maubèches et deux Bécasseaux de Baird, ainsi qu’un Viréo de Philadelphie; le 31, les nouvelles espèces de limicoles continuent à arriver à ladite « pointe », soit le Bécasseau de Baird et le Bécasseau à poitrine cendrée, mettant fin à ce mois sur une très bonne note.  

 

       Le 5 septembre, un Goéland brun adulte, une belle trouvaille, est retracé par une observatrice dans un groupe de Goélands à bec cerclé, ce à Pointe-Yamachiche. Dès le 6 et au même site, un Pluvier bronzé des plus tapageurs; à Pointe-Yamachiche, le 10, un Courlis corlieu sort rapidement des saules et y retourne aussitôt, ce en vol et dès le 11, un Héron vert contourne cette dite « pointe » afin de se diriger vers le fond de la « petite baie ». Toujours en ce dit lieu, le 12, une Paruline à calotte noire et un Tournepierre à collier se laissent admirer. Le 14, toujours à Pointe-Yamachiche, une rare Bécassine de Wilson se repose au sol, le 26, un Bruant de Lincoln et le 28, encore sur ce dit site, une Gélinotte huppée, mettant un terme aux espèces intéressantes en septembre.

 

       Le 1er octobre, deux Pipits d’Amérique se manifestent à la « pointe » et le 7, un Goéland brun se repose au même endroit; le 14, au-dessus de mon terrain, un Faucon pèlerin chasse et le 15, au marais de la voie ferrée, au chemin des Petites-Terres, au moins trois Bécassins à long bec s’y trouvent. Le 19, les Bécassins à long bec sont encore au marais de la voie ferrée, soit quatre.  Rien de spécial jusqu’à la fin de ce mois.

 

       Le 5 novembre, quelques Jaseurs boréaux sont repérés à Saint-Barnabé-Nord, le 9, un Grimpereau brun à Pointe-Yamachiche, le 11, deux Harfangs des neiges près de la route 138, et le 15, un Grand-duc d’Amérique dans ma cour (rue Conrad-Gugy). Le 30 novembre, deux Roselins pourprés et un Cardinal rouge femelle à ma rue ferment un mois peu fertile en nouveautés.

 

        Le premier jour de décembre donne un Roselin pourpré et un Bruant fauve comme espèces intéressantes pour la liste des Oiseaux d’hiver; pour cette dite liste, le Tarin des pins, le 2, le Cardinal rouge, le 3, le Harfang des neiges et le Grimpereau brun, le 5, en sont d’autres qui s’ajoutent. Dès le 6, le Grand Pic et le Bruant chanteur deviennent deux autres membres des  « oiseaux d’hiver » et ça se poursuit le 11, avec le Canard colvert et le Sizerin flammé, tout comme le 12, avec la Crécerelle d’Amérique et le Goéland à bec cerclé. Le 19 est la journée du recensement des Oiseaux de Noël et le résultat final correspond à 22 espèces d’oiseaux et un total de 560 individus dont les spécimens les plus remarquables sont le Tarin des pins, la Gélinotte huppée, le Bruant fauve, le Harfang des neiges et la Sittelle à poitrine rousse. Le 27, deux Alouettes hausse-cols longent le chemin de Place Marconi et le 28, onze Dindons sauvages sont repérés dans le rang de l’Acadie. Le Bruant fauve, lequel est présent dans ma cour, du 1er décembre jusqu’au 31 décembre, au moins, devient l’oiseau de « À chaque année, son oiseau de cour en hiver » concernant 2015-2016 et pour voir les  oiseaux des années précédentes, veuillez consulter les textes 567, 371 et 242.

 

         2015 a fourni des spécimens de qualité enviable, dont le Faucon pèlerin, le Troglodyte de Caroline, le Bécasseau maubèche, le Bécasseau à échasses, l’Hirondelle à ailes hérissées, le Passerin indigo, le Pluvier bronzé, le Merlebleu de l’Est, le Balbuzard pêcheur, le Courlis corlieu, le Bruant de Lincoln, la Bernache cravant, le Goéland brun, le Pic maculé, le Bécassin à long bec, la Paruline du Canada, la Paruline à poitrine baie, la Paruline des ruisseaux, la Paruline couronnée, le Durbec des sapins, l’Autour des palombes, le Moucherolle des saules, la Sterne caspienne et le grand-duc d’Amérique.

 

        L’année 2015 a été une des moins prolifiques depuis au moins 10 ans, avec 190 espèces, ce dû à ma vision affectée par les cataractes : en 2016, une opération corrigera la situation. Je suis quand même satisfait de mes observations dans ces circonstances défavorables. La Chronique sur le lac Saint-Pierre, se terminant vers l’automne 2016, vous pourrez suivre mes observations journalières sur ma page facebook dès le 10 avril.