Rêves magiques d’oiseaux UN JOLI COUPLE texte de Michel Bourassa |
Une magnifique Paruline bleue mâle est observée dans un des deux
cenelliers de ma cour, le 12 septembre après-midi 2010, et cette
agréable vision ne semble pas s’arrêter à ce moment de la journée, car
la nuit à venir va lui donner une continuité des plus appréciées de ma
part.
En effet, vers la fin de ladite nuit, soit celle du 13, un songe
semble, de toute évidence, s’en mêler même s’il me mêle dans ses
premières séquences en me suggérant un paysage rempli d’arbres dans
lesquels des mouvements plus ou moins visibles d’oiseaux semblent se
faire sur les branches et entre les feuilles, tellement il y a de
l’incertitude pour ceux-ci : existent-ils ou n’existent-ils pas?, c’est
là la question.
La réponse ne viendra jamais, car dès l’instant suivant, me
situant dans une bâtisse surélevée complètement vitrée en face du mur
que je regarde, une paruline se promène sur une des branches d’un érable
d’âge mûr, lesquelles branches sont si développées qu’elles retroussent à
leur extrémité comme les poils d’une gigantesque moustache, donnant
audit érable, un panache sans pareil. La minutieuse paruline est
immédiatement reconnue de ma part quant à son espèce et elle répond à la
femelle de la Paruline bleue à collier, soit identique à la femelle
Paruline bleue de la réalité, mais avec un collier vert pour le besoin
de ce rêve; comme la Paruline bleue à collier existe dans les espèces
des songes (la preuve, je l’ai identifiée illico!), je ne suis
absolument pas surpris de voir surgir de la base de cette même branche,
le mâle de la Paruline à collier, lequel possède un collier noir tout en
ayant toutes les autres caractéristiques du mâle de la Paruline bleue
que j’ai aperçu le 12, dans ma cour : ce mâle à collier s’en va à la
rencontre de sa compagne tout en cherchant un quelconque insecte à gober
avec son bec.
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