SUIVIS D’ARTICLES PRÉCÉDENTS (3)
1) À CHAQUE ANNÉE, SON OISEAU DE COUR (suite)
(Voir texte 242). 2009 me gâte avec deux
pensionnaires, soit un premier du nom de Chouette rayée, laquelle se fait accueillir
le 13 décembre 2009 pour demeurer jusqu’au 21 février 2010, au moins, et un
deuxième répondant au Pic flamboyant, lequel s’annonce le 14 décembre 2009 et
toujours sur place, aux mangeoires, le 5 mars 2010. Deux oiseaux très
inhabituels et des plus intéressants demeurent sur une longue période dans mon
secteur et souvent dans ma cour en 2010, et le premier à le faire régulièrement
est le Pic à ventre roux (femelle), dès le 11 octobre 2010 jusqu’au 17 avril
2011; le second s’appelle le Mésangeai du Canada, lequel apparaît le 25
novembre 2010, au coin de ma rue, et pratiquement présent à chaque jour
jusqu’au 19 avril 2011.
2) L’HIRONDELLE À AILES HÉRISSÉES
Le 3 mai 2010 est le jour choisi par un couple
d’Hirondelles à ailes hérissées pour faire son entrée sur le territoire de Yamachiche et ce, à son ponceau favori de la voie ferrée;
le 5, les membres d’un couple se côtoient sur un fil, près du ponceau de la
route 138, à la sortie de la rue Bellemare : il y a probablement un couple
qui niche à chacun de ces deux endroits. Quant au 8 mai, trois individus de
cette espèce sont perchés avec des Hirondelles de rivage, des Hirondelles
bicolores, des Hirondelles rustiques et une Hirondelle à front blanc, ce, sur
les branches d’un arbre échoué à l’embouchure de la Petite rivière Yamachiche. Il est à noter que seulement des adultes ont
été vus jusqu’au début de juillet, laissant présager le ou les échecs de
nidification pour 2010.
3) L’ENGOULEVENT BOIS-POURRI
La fin de l’après-midi du 19 juillet 2010 apporte un
jeune Engoulevent bois-pourri au sol de la Pointe-Yamachiche,
ce au pied d’un îlot de tiges de saules; il se lamente sans arrêt, semblant
être affamé et réclamant la présence de ses parents. Tout en se traînant dans
la végétation, il apparaît dans mes jumelles, dégagé presque entièrement, ce
qui facilite son identification; ce spécimen, âgé de seulement quelques jours,
confirme la nidification de l’espèce dans cet environnement de la pointe.
Maintenant, mes doutes sont dissipés, car
la poursuite dans les arbres de l’endroit entre deux adultes, le 27 août 2001,
la vision d’un couple adulte et d’un jeune de l’année, au même secteur, le 21
septembre 2002 (voir texte 229, La vigueur d’une famille), et les cris
retentissants d’un adulte, encore près de la rivière, le 3 août 2003,
représentaient trois cas quelque peu intrigants sur la possibilité de
nidification de l’Engoulevent bois-pourri à la Pointe-Yamachiche.
4) LE MARTINET RAMONEUR
Pour 2010, cette espèce d’oiseau a atteint son maximum
le 18 juin avec 12, ce qui est acceptable, sans plus; en 2009, 14 Martinets
ramoneurs le 6 août au soir devenaient le plus d’individus recensés pour cette
dite année. Quant aux années précédentes, veuillez consulter le texte 234,
Suivis d’articles précédents (2), lequel donne toutes les informations
nécessaires sur le martinet depuis 2003.
5) LE CORMORAN À AIGRETTES
En 2010, la population du Cormoran à aigrettes semble
avoir diminué sur les îlots rocheux côtoyant la voie maritime au lac
Saint-Pierre, du moins sur ceux en face de la Pointe-Yamachiche;
comme c’est probablement le cas, résultat des évaluations faites par quelques
observateurs d’oiseaux, c’est une excellente nouvelle pour le renouvellement de
quelques espèces de poissons, dont la perchaude fait partie, car le cormoran
est une des principales causes de la baisse drastique de la population de cette
espèce prisée par plusieurs consommateurs. Comme le Cormoran à aigrettes est un
oiseau pêcheur des plus redoutables, tant en eau douce qu’en eau salée, son
actuelle diminution va éventuellement aider à ramener un certain équilibre dans
les sortes de poissons présentes au lac Saint-Pierre, ce qui est souhaité par
tous, à plus ou moins brève échéance.
6) DES BALEINES AU LAC SAINT-PIERRE
Suite au texte 355, la collaboration du MRNF
(Ministère des Ressources Naturelles et de la Faune, Pascal Dombrowski) permet
de vous informer de la présence de deux baleines sur le fleuve Saint-Laurent, à
la hauteur de Sorel, le 21 juin 2010. L’espèce de ces deux spécimens semble
correspondre au rorqual de Minke, aussi appelé petit
rorqual et rorqual commun. Ces deux individus des mers étaient bien vivants et
des photos appuient cette information des plus appréciées de ma part; je
remercie le MRNF pour son intérêt envers cette chronique.
7) DINDONS SAUVAGES À YAMACHICHE
Vingt-trois Dindons sauvages (13 femelles et 10 mâles)
ont été relâchés dans le rang Grande-Rivière-Nord, à Yamachiche,
le 2 mars 2011 (une rumeur circule que c’est plutôt cinquante-cinq (55)
individus); ce lâché est l’initiative de la Fédération québécoise des chasseurs
et des pêcheurs. Déjà, plus de 15 dindons ont été observés de la route et ce, à
trois endroits différents dans ledit rang.