FAITS SAILLANTS AVIAIRES 2010

(Janvier à Juin)

La première journée de 2010 permet de repérer seize espèces d’oiseaux, dont le Roselin familier, le Pic flamboyant et le Cardinal rouge; six autres sortes s’ajoutent le 2 janvier, avec quinze Alouettes hausse-cols, une Crécerelle d’Amérique et deux Quiscales bronzés comme têtes d’affiche. Si le 3 fait le mois, comme l’on dit souvent, ça va être fantastique puisque huit autres nouveautés aviaires sont trouvées, mettant en vedettes un Grand Corbeau, un Épervier de Cooper et un Goéland arctique sur le territoire de Yamachiche, ainsi qu’une très belle Buse à épaulettes aux abords de l’autoroute 40, à Trois-Rivières Ouest. Le lendemain 4, un Grand-duc d’Amérique se montre discret dans un arbre, près du cul-de-sac de la rue Gérin-Lajoie.

Dans l’avant-midi du 5, huit Bruants lapons passent quelques heures de leurs vacances d’hiver au rang de la Petite-Rivière-Nord, un nombre assez rare pour un début de janvier .Le 6, un Goéland bourgmestre cherche un possible poisson abandonné autour des cabanes à pêche et ce, sur le lac Saint-Pierre; aussi, deux Gros-becs errants volent à la côte ouest de la Petite rivière Yamachiche. La journée du 7 apporte quatre Perdrix grises, sept Jaseurs boréaux et une Chouette rayée à la liste annuelle, étant trois espèces non négligeables, en plus. Une Buse pattue, le 11, une Pie-grièche grise, le 17, et un Grimpereau brun, le 20, se veulent les dernières espèces trouvées en janvier à Yamachiche. Un Épervier brun se faisant balancer sur une branche des arbres de ma cour par des bourrasques de vent est le seul oiseau de marque en février, soit le 27.

Il est à noter que la voie de service, soit le chemin Louis-Gatineau, a fait deux victimes avec une Chouette rayée, en février, et un Grand-duc d’Amérique, en mars, tous les deux probablement tués par un véhicule. Le 2 mars, un Roselin pourpré passe rapidement à une des mangeoires du voisin et quelques heures plus tard, un Goéland à bec cerclé survole mon domicile. Dès le 5, un promeneur aperçoit une Corneille d’Amérique albinos perchée dans un arbre de la route Gélinas; est-ce la même de juillet 2009, laquelle fut observée dans la sablière du rang Saint-Nicolas? Trois Merles d’Amérique, au cul-de-sac de Gérin-Lajoie, le 12, cinquante Bernaches du Canada, au-dessus de Conrad-Gugy, le 13, et un Pygargue à tête blanche, sur une banquise au lac Saint-Pierre, le 15, deviennent trois nouvelles espèces pour 2010.

Le Vacher à tête brune, le 17, le Pluvier kildir, le 18, le Canard colvert et le Canard noir, le 20, font leur entrée à Yamachiche lors de leur retour du Sud américain; le 22, un Moineau domestique, de plus en plus rare comme espèce, se retrouve sur ma rue. Le 24 mars, un coloré Faisan de Colchide est surpris dans une cour de la rue Gérin-Lajoie. Le 28, dans la « grande baie » Yamachiche, le Petit Fuligule, le Fuligule milouinan, le Canard branchu, le Canard pilet, la Sarcelle d’hiver et le Harle couronné sont tous des espèces au repos sur ses eaux; quant au 30, plus de 2,000 Oies des neiges survolent la rue Conrad-Gugy.

En avril, une Gélinotte huppée, le 1, et une Hirondelle bicolore ainsi qu’un Roselin familier couleur orange-saumon, le 3, se retrouvent dans l’environnement de ma cour; dès le 4, un Moucherolle phébi et un Busard Saint-Martin volent près des rives de la Petite rivière Yamachiche et, le 5, deux Roitelets à couronne dorée sautillent sur les hautes branches des épinettes rouges de la rue Gérin-Lajoie. À ce même endroit, le 6, une Bernache de Hutchins est insérée dans une volée de Bernaches du Canada et un Urubu à tête rouge vacille dans l’espace aérien. Un Martin-pêcheur d’Amérique longe la « petite rivière », le 7, tandis qu’un Cormoran à aigrettes cherche un perchoir dans la « grande baie », le 9, sans oublier les deux Sittelles à poitrine rousse dans les pins blancs du cul-de-sac de la Gérin-Lajoie, le 14, et le Grèbe à bec bigarré avec les deux Grands Hérons dans la « petite baie », le 18. Les jours suivants mettent les bruants à l’honneur, soit le Bruant des prés et le Bruant fauve, le 20, le Bruant familier et le Bruant des marais, le 22, le Bruant à gorge blanche (raies chamois) et la Paruline des pins, le 23; quant au 26, c’est l’arrivée de la Paruline à croupion jaune et de la Grive solitaire, pour voir la Petite Buse clore les nouvelles espèces en avril, le 29.

Les nombreux atouts du début de mai s’appellent le Pic maculé, le Bruant à couronne blanche et le Petit Chevalier, le 2, l’Hirondelle à ailes hérissées, le Pluvier argenté, l’Hirondelle noire, l’Hirondelle rustique, l’Hirondelle de rivage, la Mouette de Bonaparte, le Bécasseau variable et le Chevalier grivelé, le 3, ainsi que le Tyran huppé, le Chevalier solitaire, le Viréo mélodieux, le Troglodyte familier et le Martinet ramoneur, le 4 : le territoire de Yamachiche est envahi!. La Paruline couronnée, le Tyran tritri, le Canard souchet et la Gallinule poule-d’eau, le 5, ainsi que le Troglodyte des marais, la Paruline bleue et le Pygargue à tête blanche, le 6, correspondent tous à des cartes aviaires des plus intéressantes pour ces deux jours. L’Hirondelle à front blanc, la Paruline flamboyante et le Troglodyte mignon, le 8, le Moqueur chat et la Bernache cravant , le 9, la Paruline jaune et le Héron vert, le 10, s’avèrent de nouveaux oiseaux pour 2010. Le 12, quatre Orioles de Baltimore s’épivardent à la Petite rivière Yamachiche et au même site, le 14, deux Sternes pierregarins et une Paruline masquée s’y trouvent, tout comme la Paruline à gorge orangée, la Paruline obscure, la Paruline noire et blanche, la Paruline à collier, la Paruline à poitrine baie, le Viréo de Philadelphie et le Viréo plombé, ce dernier un exceptionnel très apprécié, le 15.

La deuxième partie de mai débute en force, le 16, avec le Pluvier semipalmé, la Grive fauve et le Viréo à tête bleue, encore à la « petite rivière »; pour le 18, c’est au tour de la Paruline à gorge noire et du Moucherolle tchébec à se trouver à cet endroit, ainsi que la Guifette noire, le 18. Toujours à ce lieu, une Grive à dos olive, le 19, un Coulicou à bec noir et une Bécassine de Wilson, le 20, et un Pioui de l’Est, le 21. Le 22, le Viréo aux yeux rouges et le Colibri à gorge rubis font la paire, tout en obtenant un Tournepierre à collier, le 23, et un Bécasseau sanderling, le 24; la Macreuse brune et la Paruline rayée s’annoncent au jour 25 et dès le 26, la Grive des bois et la Grive à joues grises montrent enfin leur jeu en se montrant la binette, ainsi que le Jaseur d’Amérique et le Moucherolle des aulnes, ce dernier à la « pointe ». Le 27 est un autre 24 heures très révélateur en offrant deux Sarcelles bleues, deux Bécasseaux semipalmés, un Passerin indigo, un très rare Tohi tacheté (juvénile) et seize Bécassins roux.

Les derniers jours de mai ouvrent encore plus leur jeu avec deux Bécassins à long bec et une Sterne caspienne, le 28, avec deux Jaseurs d’Amérique, le 29, et avec un Bruant vespéral et six Bécasseaux à croupion blanc, le 30, tous à la Petite rivière Yamachiche; le 31, un Moucherolle des saules chante à la « petite rivière », mettant un terme à cette série d’oiseaux de mai.

Le deuxième jour de juin me fait apparaître un somptueux Faucon pèlerin sur la plage sablonneuse de la Pointe-Yamachiche, tandis que les 3 et 4, un bénévole enlève les tiges superflues de saules s’avançant dans le chemin qui mène à ce site. Le 6, quelques Goglus des prés se trouvent dans le champ prévu de la Grande-Rivière-Nord, à ma grande satisfaction, pour avoir une autre joie aviaire le 8, avec un doublé, soit un Plongeon huard et un Bécasseau maubèche, les deux à la « pointe ». Le 18, un Engoulevent d’Amérique survole les érables, entre le parc et le stationnement de l’église locale tout en voyant onze Martinets ramoneurs sillonner le firmament dégagé : bonne soirée de recensement. À la « petite rivière », le 25, un Bihoreau gris aux couleurs vives pêche à son embouchure et le 28, sur le même site, quatre jeunes Bernaches du Canada de l’année sont accompagnées de leurs parents, soit une première pour moi; dès le 29, une Mouette de Franklin choisit la plage de la Pointe-Yamachiche pour y faire une halte, ce qui est fait aussi, le 30, par quatre Sternes caspiennes très remarquées, soit le plus grand nombre observé à ce lieu.