Rêves magiques d’oiseaux 24

LA COCCINELLE DES ARBRES

Dans la nuit du 9 novembre 2007, un songe particulier survient dans mon sommeil, car son début correspond au prolongement de la réalité et je vous en explique exactement le contenu dans les lignes qui vont suivre.

Dans une clarté étonnante, comme dans un état d’éveil, je me retrouve sur le stationnement d’un Centre commercial de la région de Montréal, et avec quatre membres du club d’ornithologie de Trois-Rivières (je les reconnais tous!), nous nous dirigeons vers un autre groupe d’observateurs d’oiseaux, lequel groupe frise la dizaine; nous avons rendez-vous avec eux afin de recenser une rareté arrivée dans les environs. Dès les premiers échanges dans notre discussion, un membre de ce groupe montréalais nous demande si, hier, au réservoir Beaudet de Victoriaville, nous avions vu l’Oie à bec court, présente les jours précédents (car lui aussi la cherchait avec nous); nous lui répondons dans la négative. En effet, dans la réalité, nous étions précisément à cet endroit le 8 novembre (mais seulement deux membres du club de Trois-Rivières), pour ainsi apprendre de la bouche même d’un habitué du coin que l’Oie à bec court, observée du 5 au 7 novembre, avait été abattue par un chasseur, laquelle, fut prise, malencontreusement, pour une Oie rieuse (l’individu, fier de son trophée au premier abord, est devenu consterné, par la suite).

L’oiseau de ce rêve qui nous a fait voyager se tient habituellement dans le feuillage des arbres et, malgré cette date tardive, il reste étrangement encore plusieurs feuilles dans ceux-ci. Celui qui a repéré la veille, l’oiseau tellement convoité du nom de Coccinelle des arbres (bizarre, c’est le nom d’un insecte coléoptère), nous dit qu’il faut traverser le boulevard, en face de nous, car c’est le site à se rendre; aussitôt dit, aussitôt fait, mais nous devons aussi grimper une petite colline assez abrupte où se trouve du long foin séché, toujours dressé.

En montant, notre guide aperçoit des déplacements aviaires dans le même arbre de sa découverte d’hier et il croit avoir trouvé l’énigmatique spécimen; rendus à l’arbre en question, nous le laissons approcher et il nous explique que la Coccinelle des arbres, après avoir mangé, va se réfugier dans un trou de pic creusé dans une branche et ce, pour aller dormir.

Au grand étonnement de nous tous, l’homme prend l’extrémité de la branche qu’il tient avec sa main droite et il commence à la dévisser comme un tuyau (d’un pied de long); après ce geste, il met sa main gauche dans la cavité, pour sortir la rareté anticipée, soit la Coccinelle des arbres, à la couleur du Colibri à gorge rubis dans son vert lustré. Avec une tête de mini Diable de Tasmanie et ayant la grosseur d’une paruline, l’oiseau, tant recherché par nous tous, entreprend de se promener sur le bras de notre jovial guide et monte derrière l’épaule gauche de celui-ci, pour enfin se placer près de sa tête et nous regarder, avec la bouche grande ouverte (et non le bec, ce qui est irréel).

C’est sur cette image intrigante que ça se termine :ouf!