OVNIS AU LAC SAINT-PIERRE

Le présent sujet est très controversé et libre à vous d’y croire ou non, car il est question de la vision d’un ou plusieurs ovnis par des témoins oculaires et ce, tout en étant des plus sobres; les cas rapportés dans les lignes qui vont suivre ont un point en commun, soit le site qui est le lac Saint-Pierre.

La première mention d’un ovni (objet volant non-identifié) remonte au milieu des années 1950 et elle provient d’un de mes amis d’enfance, lequel me l’a signalé en 2009 et ce, seulement après lui avoir parlé de mon intention d’écrire un texte sur ce sujet épineux; lui aussi n’osait pas en discuter avec d’autres, craignant de se faire railler. En visite au chalet de son oncle, lequel chalet se situe près des rives du lac Saint-Pierre, et âgé de douze ans, un après-midi d’été va le marquer à vie lorsqu’il aperçoit, en compagnie de son oncle et de sa tante (tous les trois en train de planter des fleurs), une soucoupe volante circulaire, comme la classique image à laquelle l’on est habitué de voir.

Cet intrigant vaisseau spatial accapare complètement l’attention des trois témoins, lequel vaisseau se trouve dans le ciel bleu et ce, au-dessus du lac Saint-Pierre; cette scène des plus inusitées ne durera que quelques minutes, car le véhicule de l’espace, dans son immobilité, va disparaître subitement. Cet ami d’enfance, lequel a vu plusieurs ovnis durant sa vie, a eu le privilège de vivre d’autres sensations fortes à son domicile, lequel est à peu de distance du lac Saint-Pierre.

Beaucoup plus tard, après sa première expérience des années 1950, dans une soirée estivale, il se retrouve à l’extérieur sur son terrain, avec son épouse et, soudainement, une vive lumière rouge surgit du firmament, pour, finalement, laisser apparaître un entonnoir géant renversé lumineux, lequel demeure suspendu au-dessus de leur tête pendant un bon moment, tout en continuant à dégager sa lumière scintillante rougeâtre; ce bizarre objet volant va lui aussi s’évaporer dans l’azur et ce, sans laisser de traces.

La vision du prochain engin sidéral non identifié se produit à la fin des années 1950 et c’est lors d’une soirée de chasse au canard ; en effet, lorsque deux chasseurs dans la vingtaine tentent tant bien que mal à contourner la pointe à l’embouchure de la Grande rivière Yamachiche, dans de fortes vagues assez dangereuses, ce, en sortant de la « petite baie », ces derniers vont demeurer stupéfaits en entendant un bruit étrange se rapprochant d’eux, avant d’apercevoir dans les secondes suivantes, une éblouissante lumière envahir l’espace aérien. Sans avertissements, une énorme soucoupe volante semble vouloir amerrir sur le lac Saint-Pierre dans la descente de son arrivée soudaine du « point mort », à la partie est de la pointe Yamachiche; mes deux amis aventuriers sont, dès lors, aveuglés par cette soudaine clarté, pour presque immédiatement remarquer la montée rapide du vaisseau vers les ténèbres du ciel et y disparaître : est-ce que la présence de la chaloupe de chasse a changé les plans initiaux des supposés êtres de l’engin?, on ne le saura jamais.

Inutile de dire que la partie de chasse au canard n’était plus le principal sujet de conversation lors des jours suivants, mais plutôt cette étrange rencontre, totalement imprévue.

La dernière observation à vous être signalée viendra de moi-même, soit de celui qui, jusqu’à la fin des années 1970, ne croyait absolument pas aux ovnis.

Ça se passe à la fin d’une soirée d’août, en revenant des filets de pêche installés à la Pointe-du-Lac, au lac Saint-Pierre et ce, encore dans une excellente clarté et sous un ciel bleu où les nuages sont absents. Rendu à mi-chemin, entre Pointe-du-Lac et Yamachiche, tout en côtoyant la rive avec mon embarcation-moteur, je me dirige vers l’ouest et en regardant machinalement vers l’horizon, soit au-dessus des arbres vers Louiseville, ce qui devait arriver arriva.

Dans le firmament, lequel se marie avec le miroir des eaux du lac, mes yeux y repèrent, juste en-dessous du soleil baissant, une grosse boule unie et grisâtre, ressemblant à la boule du pavillon des États-Unis, lors de Terre des Hommes, en 1967. Encore sous le choc de cette vision, je me concentre sur cet objet, lequel se déplace assez rapidement dans ce ciel immaculé, toujours bleu, et tout en s’éloignant vers l’ouest, la sphère grise ne laisse échapper aucune fumée d’une quelconque forme de propulsion et surtout, même si elle continue sa route vers l’ouest, cette boule conserve le même volume : extrêmement intrigant comme situation! Une minute après ces constatations, le fameux globe céleste disparaît instantanément, comme dans un tour de magie.

Le lendemain, j’ose en parler à quelques amis, mais comme prévu, ils ne me croient nullement et je tiens ça mort jusqu’à aujourd’hui; c’est à votre tour de faire votre propre opinion sur le sujet et si vous n’y croyez pas, attendez le jour où vous serez le témoin et surtout la victime d’une telle vision et alors, vous m’en parlerez et il y a des chances que je vous croie.