Rêves magiques d’oiseaux 20

DE PLUS EN PLUS GROS

Dans mon repos nocturne de la nuit du 13 mai 2008, je suis transporté par mon cerveau dans un endroit ressemblant au boisé de la rivière Godefroy, à Sainte-Angèle-de-Laval. Au moins six observateurs et/ou photographes d’oiseaux sont sur les lieux et une des deux ornithologues du groupe repère un Grimpereau brun sur un des érables, pour le voir se diriger en ligne droite vers le sol, dans la seconde suivante (situation inhabituelle, car il fait presque toujours une boucle aérienne pour aller se poser à la base d’un autre arbre).

C’est avec stupéfaction que les gens présents voient ce grimpereau se transformer lentement en Engoulevent bois-pourri (oiseau brunâtre des forêts très nocturne et se tenant sur une branche ou au sol, sur un tronc), lequel a été blessé à une aile par un animal et lequel est ramassé par l’autre dame qui est photographe. Mais comment cet engoulevent a-t-il pu être attaqué par un prédateur, puisqu’il vient à peine de terminer sa métamorphose, soit de grimpereau à engoulevent et ce, au vu et au su de tous? Probablement qu’une coupure s’est faite dans le rêve ou j’en ai oublié un bout (ce qui n’est probablement pas le cas).

L’Engoulevent bois-pourri se retrouve immédiatement par terre et il y a intérêt, car il commence, à son tour, à prendre la forme d’un reptile qui va grossir jusqu’à éventuellement ressembler à un Varan (reptile saurien carnassier de l’Afrique du Nord), lequel Varan perd graduellement ses pattes en avançant vers les ornithologues amateurs et/ou les photographes, et en rampant, devenu soudainement un Boa. Dans ce bois sombre, c’est réellement étrange, d’autant plus que l’atmosphère est chargé d’humidité, ce qui ajoute à l’incompréhension.

La ligne directrice de ce songe est la constance avec la couleur brune, car le Grimpereau brun, l’Engoulevent bois-pourri, le Varan et le Boa adoptent cette teinte, avec plus ou moins d’insistance. Quant aux derniers moments du rêve, c’est la confusion totale, malgré l’activité évidente dans l’environnement causée par la présence de nombreux oiseaux, mais la rupture se fait dans ma tête, malheureusement!