UNE COURSE ET UN VOL

Cet extrait est pour démontrer que les observations d’oiseaux ne sont pas toujours prévues et qu’elles surviennent à n’importe quel moment; la situation est aussi parfois imprévisible et celle qui va être décrite en est justement une.

Hésitant à sortir du domicile pour faire une séance de course à pied dû au vent assez persistant et un peu froid, ce, malgré la présence du soleil, je me décide enfin et j’enfile mes quatre chandails de laine et le reste de mon équipement, pour me précipiter à l’extérieur et emprunter une route gravelée gelée. Ayant la manie de courir la tête baissée, défaut majeur et presque incorrigible dans mon cas, je jette un coup d’œil dans le ciel (déformation d’ornithologue amateur) et dès l’instant, je regarde voler avec des amples et des gracieux battements d’ailes, un Harfang des neiges mâle, lequel est d’une blancheur admirable!

Malgré une progression lente dans ma course et ce, à cause du vent encore très présent, j’apprécie cette activité, laquelle me permet le recensement de cet oiseau nordique des plus gracieux.

 

 

À L’ABRI ET EN SÉCURITÉ

Pendant une séance d’observation ornithologique d’un avant-midi hivernal, je scrute soigneusement chaque parcelle de mon terrain, tant au sol que dans les hauteurs, ce, à la recherche des oiseaux possiblement présents et, actuellement, un certain mouvement existe par le passage constant de sittelles, de mésanges, de pics, de roselins, de moineaux et surtout, de tourterelles.

Ayant un deux litres de graines de tournesols dans une bouteille de plastique renversée, avec une mangeoire vissée pour deux places, je remarque des reflets sur celle-ci, ces derniers causée par le soleil et de plus, un certain mouvement à l’intérieur de la dite bouteille, sur le tournesol : une illusion due aux brillances ou un corps vivant ayant réussi à s’y insérer?

C’est pratiquement impossible, car la nourriture occupe 70% du contenant, lequel est hermétiquement fermé; l’impossibilité due à la logique m’échappe complètement lorsque je réalise une réelle présence rousse qui est assise sur les graines et je réussis à identifier cet étrange phénomène, lequel se nomme écureuil roux; comment a-t-il pu entrer? Rapidement, j’ai ma réponse, car un trou, à peine plus grand que sa tête, a été percé, en haut vers l’arrière du récipient, et en agissant ainsi, cet écureuil a trouvé le truc idéal pour manger en toute quiétude.