LA MARIJUANA AU LAC ST-PIERRE

La Rive sud du lac St-Pierre a la réputation d’être envahie par la marijuana sur une grande surface de son territoire, surtout dans la région de Nicolet et celle de Baieville (Baie-du-Fèbvre); les mariculteurs demeurent très actifs, malgré les nombreuses saisies et les campagnes régulières de sensibilisation contre cette activité illégale.

Mais ce fléau social ne touche pas seulement la Rive sud, car toutes les municipalités entourant le lac St-Pierre sont concernées et celle de Yamachiche ne fait pas exception. Même si ça semble être moins important dans notre localité, tout le territoire est occupé par les plants de cannabis, à plus ou moins grande échelle, tant dans les champs de maïs, dans les boisés et sur les rives du lac et la surveillance de cette culture illicite est continuelle (de la semence à la récolte), se faisant en auto, en vélo, en véhicule tout-terrain et à pied; quant à la récolte, elle s’effectue en automne et ce, en VTT (véhicule tout-terrain).

Parfois, la surveillance est agressive et des promeneurs se font quelque peu intimider pour qu’ils dévient de leur itinéraire initial : c’est vraiment inquiétant pour ces amants de la nature (quelques-uns ont même cessé de fréquenter la « pointe »). Le secteur de la pointe Yamachiche fut un endroit très prisé par les semeurs de cannabis à la fin des années 1990 et au début des années 2000, et heureusement, depuis la fréquentation accrue des observateurs d’oiseaux sur ce site et l’acquisition d’un stationnement coupant l’accès à la « pointe », ledit lieu est devenu beaucoup moins populaire pour cette activité criminelle. Dans ces années, lorsque la place était encore accessible en auto, à la floraison de la marijuana, des odeurs nauséabondes remplissaient l’air et signalaient la présence de cette plante dans les alentours et la confirmation en était faite à l’automne lorsque la terre enlevée des pots jonchait le sol des abords du chemin de la « pointe ».

Au cours des ans, plusieurs promeneurs ont été témoins (malgré eux) de la surveillance et de la récolte de la marijuana et ils ont constaté, entre autres, que des jeunes femmes et des enfants faisaient partie intégrante (de leur propre gré ou non) de ce commerce très lucratif, mais très nocif pour la santé. Ce qui est des plus révoltants, c’est précisément cette implication familiale qui encourage la lâcheté par le gain facile tout en exploitant la faiblesse humaine occasionnée par la pauvreté; le décrochage scolaire et le non-respect de l’autorité s’ensuivent, pour assez souvent mener à des drogues plus fortes et conduire, à l’occasion, au suicide. Il ne faut surtout pas nier, aussi, le fait que le meurtre est parfois malheureusement au rendez-vous par un règlement de compte ou par le besoin d’argent pour sa propre consommation de drogues.

Pour les parents, il leur est essentiel de ne pas minimiser les effets de la marijuana (cannabis, pot, marijane, herbe, weed et hasch sont aussi des mots employés) sur leur(s) jeune(s) et ces parents peuvent obtenir de l’aide ou de l’information du centre communautaire d’intervention en dépendance en communicant à l’adresse suivante :

CENTRE L’ÉTAPE DU BASSIN DE MASKINONGÉ INC., 155,Ste-Élizabeth, Louiseville. TÉL. : 819-228-8377 WWW.ETAPE.QC.CA