Le Nouveliste 5 mai 1999

Encore un agrandissement à Avellin-Dalcourt

Brigitte Trahan
Louiseville

Son tout nouvel agrandissement vient à peine d'être inauguré que déjà, un autre agrandissement est à prévoir à l'édifice de la Résidence Avellin-Dalcourt de Louiseville. Le RSSS de la MRC de Maskinongé vise à faire passer le nombre de lits d'hébergement et de soins de longue durée de 120 à 148 à cet endroit.

Le Regroupement de la santé et des services sociaux de la MRC de Maskinongé a déposé sa demande à cet effet en mars à la Régie régionale de la santé et des services sociaux. Ce projet était déjà dans le plan fonctionnel et technique du RSSS depuis environ un an.

Il a été approuvé par le ministre Rochon en octobre dernier lorsque ce dernier annonçait la fermeture du Foyer Ernest-Jacob d'Yamachiche pour novembre 2000.

Il avait alors été annoncé que le nombre de lits, dans l'ensemble du territoire de la MRC de Maskinongé, passerait de 167 à 155 en 1999 puis à 148 à l'an 2000. L'ensemble des lits d'hébergement et de soins de longue durée sera donc concentré à Louiseville.

M. Marc Lecour, directeur du groupé santé sociale à: la régie, explique que le nouvel à grandissement prévu à Avellin-Dalcourt permettra d'accueillir les résidants du Foyer Ernest-Jacob.

Le projet comporte deux phases ajoute-t-il, soit l'ajout de lits pour les soins de longue durée et de nouvelles infrastructures pour accueillir les services actuellement offerts à l'Hôpital Comtois.

Le projet n'est présentement qu'à une étape préliminaire, aussi ignore-t-on encore la date et le coût des travaux en vue.

- Les premier travaux d'agrandissement avait été prévus il y a trois ans tandis que les plus récents ne sont au plan fonctionnel et technique que depuis un an. C'est pourquoi les deux projets n'ont pas été coordonnés, fait valoir M. Lecour.

Interrogé à savoir s'il aurait été préférable de conserver les résidants du Foyer Ernest-Jacob d'Yamachiche en place plutôt que de construire une nouvelle section d'édifice à Louiseville pour eux, le député de Maskinongé, M. Rémy Désilets, fait valoir que cette question est close depuis longtemps et qu'il n'est pas question de revenir sur le sujet.

"On ne reviendra pas sur la décision", dit-il. "Ces batailles-là ont été faites. Je ne veux pas revenir là-dessus. Ce fut pénible pour le personnel, les bénéficiaires et toute la population. Le deuil est fait."

M. Désilets dit poursuivre le travail entrepris pour trouver une nouvelle vocation au Foyer Ernest-Jacob.

Il y aura possiblement une deuxième rencontre publique à ce sujet bientôt..

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