Le Vignoble et
Domaine Beauchemin est inauguré
Pier-Olivier Gagnon pier-olivier.gagnon@tc.tc
Luc Beauchemin,
propriétaire du Vignoble et Domaine Beauchemin de Yamachiche.
Absent sur la photo: David Beauchemin.
©Photo TC Media - Pier-Olivier Gagnon
Après plusieurs années à cultiver des vignes en s'assurant
d'avoir un rendement optimal, les vignerons Luc et David Beauchemin
lancent officiellement les activités de leur vignoble situé à
Yamachiche.
Troisième à s'implanter dans la MRC de Maskinongé, le Vignoble et Domaine Beauchemin sera inauguré ce 23 août en présence du populaire groupe a capella QW4RTZ à l'occasion d'un 5 à 9 au beau milieu des vignes. L'un des membres du groupe, Louis-Alexandre Beauchemin, est d'ailleurs le fils du propriétaire de ce vignoble
C'est en mars 2010 que Luc Beauchemin a fait l'acquisition de sa
propriété à Yamachiche. Dès le printemps, près de 3800 pieds de
vigne étaient mis en terre. Des vignes se sont ajoutées au fur et à
mesure pour atteindre près de 14 000 au printemps 2014. N'ayant pas
les résultats escomptés avec certains hybrides, les vignerons se
sont assurés de les remplacer et l'évaluation des cépages se
poursuit toujours à ce jour.
Le Vignoble et Domaine Beauchemin dispose présentement de 14 cépages différents principalement de la France et de la Suisse qui ont permis de produire une moyenne annuelle de 5000 bouteilles depuis 2013. En 2017, l'entreprise s'attend à augmenter sa production à 8000 bouteilles en raison du rendement de ses vignes. Elle possède actuellement un potentiel de 18 000 plants sur une terre de cinq hectares.
Le vignoble familial offre présentement deux vins
blancs et un vin rouge vieillis en baril de chêne.
«Je travaille sur des assemblages avec des cépages
européens et américains. Chaque cépage a ses caractéristiques et ses
subtilités. On travaille sans herbicide et en plusieurs petits lots.
On fait ça avec beaucoup de respect pour l'environnement avec des
pratiques durables en agriculture. Notre vignoble se concentre sur
des vins plus légers», informe M. Beauchemin.