Une subvention pour aider la perchaude

Le conseil des maires a accepté la semaine dernière la liste des projets proposés par le comité d'analyse de ce programme. Par le biais d'une contribution totalisant 461 681 $, le pacte rural soutient 13 projets. Celui d'AGIR reçoit 25 000 $ et c'est ce que l'organisme souhaitait obtenir pour mener à bon port son projet de sauvegarde des habitats de la perchaude du lac Saint-Pierre.

 

La réduction des apports en sédiments et en nutriments dans la rivière Maskinongé est le moyen privilégié par l'organisme pour donner un coup de pouce à cette espèce en difficulté.

 

«On veut réduire le ruissellement et l'érosion en zone agricole dans la dernière portion de la rivière l'Ormière, à Maskinongé, avant d'arriver à la rivière Maskinongé dont l'embouchure est dans le lac Saint-Pierre», explique Michel Lambert, directeur d'AGIR, qui a réagi avec beaucoup d'enthousiasme en apprenant la bonne nouvelle.

 

Le projet prévoit la réalisation de travaux de stabilisation et de revégétalisation des berges. L'installation de pierres, l'implantation d'une bande riveraine ou la plantation de végétaux sont des options qui s'offrent aux promoteurs dans une zone où on retrouve quatre producteurs agricoles.

 

«Le secteur agricole est toujours mentionné comme étant un contributeur au problème de la perchaude. Les producteurs concernés ont tous confirmé leur participation et contribueront techniquement et financièrement au projet.»

 

M. Lambert se réjouit de l'appui du pacte rural, étant donné qu'il s'ajoute à d'autres participations au projet évalué à plus de 270 000 $. «Les producteurs agricoles donnent 28 000 $ au total. La Municipalité de Maskinongé remet 4700 $ en services professionnels. La MRC donne 25 000 $ avec le pacte rural et 4000 $ en services pour les demandes d'autorisation au gouvernement. Et on reçoit une contribution de 2000 $ en services du ministère des Ressources naturelles. Les biologistes feront l'analyse et le suivi du projet.»

 

La part d'AGIR est de 19 200 $ en services. L'organisme a toutefois besoin de la pièce de résistance en matière de subvention. L'organisme a demandé 188 000 $ à un programme d'interaction communautaire qui est sous la responsabilité du ministère fédéral de l'Environnement et du ministère québécois du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs.

 

On s'attend à ce que cette subvention soit confirmée cet été, ce qui permettrait le lancement des travaux au printemps 2014.

 

Cinq octrois de 50 000 $

 

Le pacte rural accorde la subvention maximale de 50 000 $ à cinq projets. Il s'agit de la construction d'une maison de jeunes à Saint-Alexis-des-Monts par la maison de jeunes Au bout du monde, de l'agrandissement du CPE le Jardin du Pipandor de Saint-Boniface, du projet de service de garde Bâtir l'avenir de la Coopérative de solidarité Les petits bâtisseurs de Maskinongé, du projet Bouillon de culture de la compagnie Trois siècles d'aventure et de culture de Saint-Paulin et de l'aménagement d'un parc de planches à roulettes par la Municipalité de Yamachiche.

 

 

La construction d'un parc communautaire par l'Association des terrains de jeux du secteur Saint-Thomas à Saint-Étienne-des-Grès (44 877 $) et l'aménagement de modules d'activités physiques pour les aînés par la Municipalité de Saint-Boniface (40 000 $) sont deux autres projets qui ont reçu de fortes subventions.

 

L'aménagement d'une rampe de glisse par la Ville de Louiseville (26 400 $), le projet de sentier équestre et pédestre de la Coopérative de solidarité Nature et plein air de Saint-Alexis-des-Monts (23 605 $), l'instauration d'un parcours santé pour aînés par l'Organisation des terrains de jeux de Saint-Paulin (20 872 $), l'installation de modules d'activités physiques pour les aînés par la Municipalité de Saint-Étienne-des-Grès (18 824 $) et le projet Bouge ta vie (modules de jeux pour enfants) de la Municipalité de Sainte-Angèle-de-Prémont (12 103 $) complètent la liste des dossiers soutenus financièrement par le pacte rural.