Le Nouvelliste 12 mars 2013


Groupe RCM : une pétition de 3536 noms contre la fermeture

 

De gauche à droite, trois des quatre employés qui ont déposé la pétition: Karine St-Yves, Guylaine Delisle, le député Jean-Paul Diamond et Rosalina Sanchez

Photo: Stéphane Lessard

 
Brigitte Trahan

Quatre employés du Groupe RCM se sont rendus au bureau de comté du député Jean-Paul Diamond, lundi, afin de déposer une pétition de 3536 noms demandant une aide financière au gouvernement provincial afin d'éviter le licenciement des 210 employés de cette entreprise d'économie sociale.

Les employés de RCM ont fait signer la pétition parmi leurs parents et amis, mais aussi en faisant du porte-à-porte dans la région.

 

«Nous voulons un soutien financier de la part du gouvernement pour que les employés puissent garder leur emploi», résume Guylaine Delisle.

 

«Notre licenciement collectif a été annoncé pour le 11 mai», rappelle Rosalina Sanchez. «Par la suite M. (Yvon) Picotte a avancé qu'il restait deux semaines, ce qui nous amènerait à vendredi de cette semaine», dit-elle. «Il faut s'adapter de jour en jour, d'heure en heure», dit-elle, visiblement très inquiète.

 

Le député Diamond a promis de déposer la pétition à l'Assemblée nationale cette semaine. Il a aussi écrit à la ministre déléguée à la Politique industrielle et à la Banque de développement économique du Québec, Élaine Zakaïb, afin de lui demander d'intervenir.

 

«Ce sont 210 emplois, mais 70 % sont des personnes handicapées. Donc pour moi c'est très important», dit-il. «Je vais tout faire pour les aider.»

 

Pour le député, l'important est actuellement de s'assurer que le gouvernement agisse rapidement dans ce dossier.

 

«Mais RCM a un travail important à faire aussi», tient-il à signaler. Le CLD de Maskinongé a offert ses services pour aider l'entreprise, dit-il. «Tu ne peux pas avoir d'argent si tu n'as pas de documents», fait-il valoir.

 

«Ce qui est important pour RCM, ce n'est pas d'avoir un prêt, c'est d'avoir une subvention parce qu'ils ont utilisé leur liquidité», dit-il, pour investir dans leur projet de recyclage des emballages multicouches et de pellicules de plastique.

 

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